Ou plutôt, comment mon carrossier s’en est occupé.

En effet, s’agissant d’une opération périlleuse, et n’ayant pas tout à fait les moyens de me louper, j’ai préféré la confier à quelqu’un d’expérimenté, et je n’ai vraiment pas eu à le regretter.

Cela étant, peut-être que quelques-uns parmi vous se sentent plus à l’aise avec ce genre d’intervention, et aimeraient par conséquent disposer d’un mode opératoire, pour se lancer eux-mêmes dans l’aventure.

Par chance, il se trouve que mon ami (vu ce qu’il m’a facturé pour sa prestation, je n’ai maintenant aucun mal à l’appeler ainsi) a eu la bonne idée de prendre des photos tout au long de ce délicat processus, m’offrant au passage de quoi illustrer les explications, que je m’en vais maintenant vous fournir.

Concrètement, voici les quelques étapes qu’il vous faudra suivre, pour arriver au même résultat :

• D’abord, bien évidemment, démonter le réservoir en question, pour pouvoir plus facilement le manipuler ;

• Ensuite, découper les pattes de fixation des grippe-genoux, à l’aide d’une petite disqueuse ;

• Puis, une fois les fixations en question supprimées, décaper complètement les flancs du réservoir, jusqu’à éliminer les stickers décoratifs d’origine ;

• Pour pouvoir ensuite combler, par étamage, les importants creux restants de part et d’autre (l’opération en question entrainant inévitablement une montée en température du réservoir, à ce stade, celui-ci doit impérativement être rempli d’eau, et ce afin de prévenir tout risque d’explosion) ;

• Puis, lisser l’ensemble, encore assez grossier, au mastic d’aluminium ;

• Avant de recouvrir le tout d’un apprêt approprié ;

• Pour pouvoir, finalement, appliquer quelques couches de peinture et de vernis, dans la teinte de votre choix.

Je ne vous apprendrais par contre certainement rien, en vous précisant qu’un léger ponçage au papier à l’eau est évidemment indispensable, entre chaque couche d’apprêt, de peinture et de vernis.

En définitive, vous savez maintenant comment procéder pour offrir un tout nouveau look au réservoir de votre Kawasaki.

Cela dit, pour ceux d’entre-vous qui, comme moi, possèderaient une W650 de 1ère génération, il existe un autre moyen d’améliorer l’aspect de votre réservoir, et nécessitant moins de compétences et d’énergie : le simple remplacement de vos grippe-genoux.

A une époque, VD-Classic en proposait de délicieusement vintage, mais ceux-ci sont, pour ainsi dire, désormais introuvables.

Du coup, vous avez encore la possibilité d’opter pour des éléments de 2ème génération, ceux que porte également l’actuelle W800, beaucoup moins épais et moins grossiers, comme le démontre cette photo.

Malheureusement, ils sont très difficiles à dénicher en occasion, et vous serez probablement forcés de vous les procurer auprès d’une concession, moyennant 80,00 EUR la paire environ, d’après les informations dont je dispose.

Cela étant, cette solution reste sans doute la plus économique dans la plupart des cas, et constitue donc, à mon avis, une bonne alternative, à moins bien sûr d’être en mesure de gérer soi-même son lissage, et donc d’économiser la main d’œuvre.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Mieux vaut les remplacer, ou bien les supprimer ces grippe-genoux ?

A propos de Susokary :

Ch'timi né en 1978, et motard depuis le berceau qu'aura été le panier de mes vieux, j'ai commencé à rouler de mes propres roues en Honda QR 50, et chevauche aujourd'hui une Kawasaki W650 qui ne demande qu'à être customisée. Encore une "bratstyle à deux balles" ? Web monkey de métier, amateur de bière et passionné de moto, autrefois brasseur de "Chicks and beers", désormais au guidon de "Un pneu dans la tombe", j'apporte ma modeste pierre à l'édifice de quelques entreprises œuvrant dans l'univers motocycliste.

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