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Wheels & Waves 2015 : souvenirs de la Punk's Peak Race...

Wheels & Waves 2015 : souvenirs de la Punk’s Peak Race…

Une météo en berne, un évènement presque autant… Wheels & Waves 2015 nous a un peu déçus, heureusement la Punk’s Peak Race valait le déplacement !

Cette année on va en voir des photos de Biarritz, on va tellement en voir que certains vont se dire : « putain, j’y étais pas ! », ou encore : « quoiqu’il arrive l’année prochaine, j’y serais ! ». Nous, nous y étions, et on peut du coup vous dire que les images de l’édition 2015 de Wheels & Waves valent mieux que l’évènement en lui-même. La pluie, oui la pluie qui martelait l’asphalte, le sable, le métal… N’a presque pas eu de cesse, et rien ne pouvait sécher. Ni nos denims, ni notre amertume, ni même nos rêves de revivre en groupe ce que les années précédentes nous avions connu là-bas dans le sud-ouest, dans les rassemblements officiels ou en marge, notre envie de revenir sur ce que cette région peut offrir de mieux, à nous les mangeurs de bitume en tennis et casques jet.

Alors on lira dans la presse que c’était bien organisé, que les exposants étaient nombreux et qu’ils étaient tous de bon goût, qu’ils présentaient de la belle sape et des accessoires tip top, que des motos aperçues dans tous les magasines étaient là, en vrai, près de leurs préparateurs apprêtés, qu’il y avait des saucisses aussi grosses que des mufflers et que la bière était plus abondante que le pétrole… Mais la convivialité s’était quant à elle évaporée. Ne restons pas sur cette subjective impression, revenons plutôt aux images, puisqu’elles sont là, belles et inspirantes. J’aimerais vous parler du moment qui me plaît le plus personnellement : la Punk’s Peak Race. Pour ceux qui n’y étaient pas, il faut reprendre le guidon…

11h00 du matin, le ciel semble laisser une fenêtre de tir pour arpenter les petits chemins sinueux jusqu’au sommet du mont Jaizkibel, à 543 m de haut et un peu plus de 60 min de Biarritz. Je monte sur ma brèle, ma chérie derrière, direction le pays Basque espagnol. La route est plutôt sympa, et tout le long du trajet on rejoint des meules au moins aussi belles que celles exposées au « village » Wheels & Waves. Je roule cool, la main sur la cuisse de celle qui m’accompagne et qui a eu la bonne idée de porter un short en jean, mais nous avons quand même plus de monde derrière que devant. Une 60aine de motards nous précèdent, pas loin du double admirent notre feu arrière… C’est beau un serpent d’acier qui brille au soleil !

Sur place on se rend compte de l’ampleur de l’évènement au nombre des motos garées en vrac, et à celui des silhouettes qui promènent leur ombre au soleil le long du tracé de la course à même la route. D’ici on voit l’Atlantique, la France et peut-être même le Portugal. Sur la ligne de départ, il y a plus de photographes et de journalistes que de pilotes. Moi je sais qui va gagner, car je l’habille ! Sébastien Lorentz avec sa fameuse « Sprint Beemer », déjà largement mis en avant ici, et que j’ai la chance de compter parmi mes amis. Bien sûr les fringues ne font pas les champions, au mieux elles épongent la sueur, la poussière, et (heureusement !) rarement le sang.

Quoi qu’il en soit, cette course est des plus cool. T’as une bécane ? Ben tu peux participer, c’est pas compliqué. Alors y a ceux qui roulent pour rouler, ceux qui roulent pour frimer et dire qu’ils y étaient, et enfin ceux qui arrivent sur le podium parce qu’ils ont des machines violentes comme du crack ! Après avoir détruit sa brèle dans le désert des Bardenas lors du shooting pour notre marque, Pierre-Alexandre Treust n’avait quant à lui plus de moto pour tenter le coup… Jusqu’à ce qu’un mec avec une MV Agusta lui propose de courir à la fois pour Gentlemen’s Factory et pour son garage. Le bougre, il ne savait pas à qui il avait affaire !

Et puis les Japonais sont là à Wheels & Waves. Vous savez quoi ? Les Chinois nous copient, eh ben nous on devrait copier les Japonais ! Leurs bécanes sont les plus belles. Et je ne vous parle même pas de Shinya Kimura, le pape en personne dans les Pyrénées, Elvis au milieu des montagnes espagnoles… Ca fout les chtons le monde autour de lui, le type a même un jour pensé créer une secte, c’est lui qui me l’a dit !

Pendant que les spectateurs mangeaient leurs saucisses arrosées de bière, et profitaient d’un ciel miraculeusement azur, nous étions nous autour de nos coureurs. Il y a comme qui dirait 2 écoles : ceux qui fument et ceux qui enfument, et nous on a les 2 ! Globalement c’était beau, c’était fun. Pierre-Alexandre a fait de très belles courses, mais au jeu des duels seuls The Lucky Cat Garage avec sa « Sprint Beemer », et l’Américain de Revival Cycles avec sa « Hardley », sont restés sur le goudron du mont Jaizkibel pour former un joli podium. Sébastien a fait le taf, le plus rapide en vintage sur 400 m, on est fiers de lui.

« Faster Lucky Cat! Kill! Kill! »

A propos de Laurent :

Franco-italien né au printemps 1970, amateur de "bécanes à l'ancienne, piégeuses, bruyantes et caractérielles", et co-fondateur de la marque Gentlemen's Factory, s'est récemment décidé à prendre la plume après avoir plus d'une fois contribué à UPDLT par l'intermédiaire de ses clichés.

1 article publié par cet auteur

6 commentaires

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  1. A propos de D. Bergeron...

    Un peu dur le couplet « c’était mieux avant » ! C’était différent, c’est tout.
    Pour ce qui est de la Punk’s Peak Race je suis d’accord, c’était ce qu’il y avait de mieux avec l’expo dans Biarritz.
    Bref, il a manqué un peu de soleil, mais on aura sans doute plus de chance l’année prochaine…
    A+

  2. A propos de Christian...

    Whaouuuuu !
    Le regard de la fille seule en cuir Alpinestar assise dans l’herbe…
    Et la p’tite en short court avec son drapeau dans la fumée du GÂÂÂÂÂZ !
    Ok, je sors.
    :)

  3. A propos de Christian...

    C’est vrai que ça fait envie, mais bon, un peu loin…
    Merci pour ces super photos !
    ;)

  4. A propos de The Dude...

    Dénigrer cet événement quand on est dans le biz de la fringue hype, pas très malin…
    ;)

  5. A propos de Laurent Scavone...

    C’est vrai que je suis sévère cette année avec l’événement.
    J’aime W&W, mais quand tu y as été trois fois tu peux comparer, et je trouve que ça devient trop sérieux.
    J’ai envie de plus de folie, de camaraderie, de trucs simples, quoi !
    Je ne vais pas à W&W pour faire du business, je n’y tiens pas de stand, j’y vais pour profiter des copains, des motos, et des bonnes idées mises en œuvre par les organisateurs.
    Preuve que je suis fan, je ne veux pas mélanger travail et plaisir.
    J’ai simplement peur que l’événement se transforme en une énorme machine, et qu’on y perde…
    C’est un cri du cœur, mon cher Dude !

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