Après être allé 2 fois de suite aux Coupes Moto Légende, j’ai décidé cette année d’aller faire en plus un tour au salon du même nom. Ce n’était pas la 1ère fois que je me rendais au Parc Floral de Vincennes à l’occasion de cet évènement, mais j’avoue que les souvenirs de ma dernière visite, qui remontait quand même à 99 (j’étais pas vieux…), étaient plutôt confus.

De la Japonaise 70’s en veux-tu en voilà.

Bien qu’attrayantes, ce ne sont pas spécialement les têtes d’affiche de cette grand-messe (le pilote John McGuinness et une exhibition BMW…) qui m’ont poussé à y aller. J’étais plutôt motivé par l’idée de clôturer la saison 2013 des rassemblements « Classic » par ce salon, où de nombreux exposants me semblaient valoir le déplacement.

Une exposition présentait des BM de toutes les époques.

En plus de la rétrospective BMW, d’autres constructeurs étaient officiellement présents, comme Yamaha par exemple, ou encore Triumph qui présentait sur son stand de nombreuses Bonneville personnalisées.

Une Triumph Thruxton modifiée par le concessionnaire Equip’Moto.

Norton et MV Agusta étaient également représentées, par le concessionnaire/importateur Paradise Moto, et on pouvait notamment découvrir sur leur stand la fameuse Domiracer qui a fait chavirer le cœur de nombreux visiteurs, dont le mien je dois dire.

La Norton Domiracer, assurément une des stars du salon !

Autre nouveauté très attendue du public, la Royal Enfield Continental GT était exposée chez Tendance Roadster.

Beaucoup plus accessible que la Norton, la R.E. s’est aussi révélée très populaire.

D’autres belles machines étaient présentées sur des stands moins « corporate », puisqu’en plus des acteurs habituels de la moto ancienne (clubs, ateliers de restauration…), une partie de la scène « custom » française avait fait le déplacement.

Une belle Yamaha SR 500 sur le stand de VD Classic.

Cafe-racers, street-trackers ou encore bobbers… Il y en avait pour tous les goûts à Vincennes ! Avec parfois des modifications un peu farfelues, comme ce skateboard faisant office de selle sur une XT 500 sortie de chez Galz Motorcycle.

Une XT 500 pour skateur au fessier solide…

On pouvait ainsi voir « in real life » des motos qu’on a plutôt l’habitude d’observer sur nos écrans et de commenter via nos claviers, comme par exemple la Cafe Racer Dreams #1, sur base de Honda 900 Bol d’Or, à l’honneur sur le stand de Génération Scrambler.

Ce n’est pas tous les jours que l’on peut détailler une prépa’ de chez Cafe Racer Dreams.

Au sommet de la hiérarchie des machines « homemade » aperçues sur ce salon, se trouvait la fameuse BMW « Sprint Beemer » de The Lucky Cat Garage. Exposée sur un stand parfaitement décoré, il fallait s’armer de patience pour pouvoir s’approcher de la bête et la prendre en photo ! Ce drag’ a fait fantasmer bien du monde, et moi je la verrais bien dans le prochain Batman…

L’impressionnante « Sprint Beemer » de The Lucky Cat Garage.

Se balader dans les allées du Parc Floral offre aussi l’occasion de croiser de belles et rares motos de course de différentes époques.

Tomber sur une Honda 6 remet toujours les idées en place.

Tous les types de machines étaient représentés, puisqu’on trouvait aussi des motos de cross, ou même quelques flat trackers qui sentaient la terre battue à plein nez.

Cette superbe Triumph Metisse est habituellement pilotée par Frank Chatokhine.

Tout comme aux coupes éponymes, quelques superbikes des années 90 ont également pointé le bout de leur nez au Salon Moto Légende.

Une Yamaha 750 YZF autrefois engagée en championnat de France de Superbike.

Une partie du hall d’exposition était occupée par une bourse d’échange, où comme d’habitude on trouvait de tout et dans tous les états. Mon frangin n’est d’ailleurs pas passé loin de dénicher le kit déco’ de ses rêves pour sa Gas Gas Supermotard de 2003, qui n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler une moto classique… Il y avait même de quoi joliment décorer son garage (ou son salon…), ainsi que de la documentation d’époque.

On trouve à peu près tout dans la partie bourse d’échange…

S’il y avait bien quelques tromblons rincés vendus avec leur certificat d’incontinence (comprenez une belle tâche d’huile en dessous…), j’ai surtout vu des restaurations impeccables, certains poussant même le bouchon un peu trop loin à mon goût. Les machines sont parfois tellement « mieux-que-neuves » qu’elles finissent par y perdre leur âme, et les tarifs peuvent alors aussi frôler le délire total ! Heureusement, il en reste qui savent encore faire la part des choses…

Une Norton Commando Norvil restaurée juste comme il faut.

Une bonne demi-journée suffit à faire le tour du salon, mais nous y sommes tout de même restés la journée entière, histoire de discuter avec quelques connaissances, et finalement c’est peut-être ça qui est encore le plus plaisant dans ce type d’évènement, parce que sincèrement, je préfère quand même voir toutes ces bécanes s’ébrouer joyeusement sur la piste plutôt que de les observer parquées en rangs d’oignons. D’autant plus qu’avec l’affluence et la forte densité d’exposants, on peine souvent à circuler entre les stands et à tout voir correctement (et je ne vous parle pas de la galère pour faire des photos correctes…).

Pour avoir de l’espace sur son stand, une solution : y exposer de mini-motos.

Malgré cela le bilan reste positif, et il est tout à fait possible que je m’y rende de nouveau l’année prochaine, mais cette fois en fonction peut-être des têtes d’affiche qui seront annoncées…
Affaire à suivre !

Cliquez ici si vous ne voyez pas apparaître le diaporama intégré.

P.S.:
Pour découvrir d’autres photos de cet évènement, rendez-vous sur mon propre blog :

• Salon Moto Légende 2013

Par ailleurs, je souhaite remercier :

• Mon frère Emile ;
• Le photographe Daniel Beres ;
• Et Jérôme Pierre, pour m’avoir fait confiance pour la rédaction de cet article.