Enzo craignait l’affluence au Salon Moto Légende, mais sa femme a su le traîner de force sur cet évènement et au final il n’a pas regretté le déplacement…
Note du taulier :
D’ordinaire, c’est notre fidèle contributeur Victor qui joue pour nous les reporters, à l’occasion entre autres du Salon Moto Légende.
Malheureusement cette année il n’aura pas pu se libérer, du coup j’ai décidé de publier ce compte-rendu original et ces photos inédites dont on avait pas pu vous faire profiter l’an passé.
Je sais que notre camarade était déçu de ne pas pouvoir se rendre cette fois au Parc Floral comme à l’accoutumée, aussi cet article lui est dédié.
wink
C’était le week-end des 21 et 22 novembre, et nous avions alors décidé avec ma femme d’aller faire un tour à Paris, pour visiter le Salon Moto Légende au Parc Floral. C’était une 1ère pour nous 2, et donc comme d’hab’ pour garder l’effet de surprise et me faire mon propre avis, je n’avais volontairement rien lu sur le sujet avant notre départ. Aucune idée précise de qui/quoi nous allions découvrir sur place… Bien m’en a pris, car cela aura été une bonne expérience.
Nous avons donc pris part à cet évènement d’un genre spécial, qui mêle exposition de motos anciennes et grande bourse de pièces détachées. Seul point négatif à mes yeux : une affluence trop importante pour le lieu. Ou bien est-ce moi qui deviens asocial ? Les stands sont assez exigus, on se marche tous un peu dessus, et il est très difficile de prendre des photos avec la foule présente.
En parcourant les étroites allées, il est également difficile de ne rien manquer. Il faut dire que certains corners sont bien chargés. De ce fait, j’ai apprécié de refaire un tour alors que l’expo allait fermer, et que le service d’ordre n’allait pas tarder à me virer. Ainsi, j’ai pu admirer tranquillement quelques bijoux à coté desquels j’étais passé.
Parmi ces chefs-d’œuvre du Salon Moto Légende : une Koehler-Escoffier, une De Dion-Bouton à moteur Anzani d’avion, et une Brough Superior Austin Four à roues arrière parallèles malheureusement en assez mauvais état… Mais il n’en a été produit que 10 exemplaires je crois. Je ne connaissais pas du tout cette demoiselle, et je suis probablement resté une bonne 1/2 heure à en détailler les restes. Pour la petite histoire : George Brough avait eu l’idée d’assembler le 4 pattes d’une Austin 7 dans un de ses cadres, considérant que ce type de moteur pouvait apporter plus de puissance et de souplesse. Mais la sortie de boite étant centrale sur ce bloc, ses ingénieurs décidèrent de monter une roue de chaque coté, condamnant cette moto à être attelée à un side-car.
Bien d’autres bécanes ont retenu mon attention ce jour-là. Des Martin propulsées par des 6 cylindres notamment, des Godier-Genoud dont une Z1400 turbo, et puis surtout une 1000 VX Japauto ! J’avoue un certain fétichisme pour les carénages de GT en plastique, et je me suis retrouvé comme un gosse devant cette moto atypique. On aime ou on déteste, mais personnellement je la trouve tellement kitsch qu’elle en devient magnifique.
Plus loin, j’ai encore pris un coup de vieux en tombant sur une MBK 51 du Championnat de France. J’en rêvais quand j’avais 14 ans ! Voilà qui nous ramène loin en arrière, aujourd’hui je ne suis plus un gamin. Quoique… Ma femme n’est pas tout à fait convaincue, et à vrai dire moi non plus.
Note du taulier :
Ouais, tu te serais pas encore récemment ruiné la main en longboard, Enzo ?
Je crois que t’es comme Danny Glover… Trop vieux pour ces conneries !
bigsmile
On pouvait aussi croiser des personnalités sur ce Salon Moto Légende : Georges Martin, Sébastien Lorentz, Alain Genoud, Frank Chatokhine… Et je crois même avoir aperçu Colin Seeley ! Quelques dessinateurs de talent étaient également présents : Philippe Gürel, Denis Sire et Frank Margerin. Trop timide, je n’ai pas osé les aborder, craignant de les importuner… Promis, la prochaine fois je me jette à l’eau. Ou pas.
J’ai quand même eu quelques discussions enrichissantes, notamment avec le vendeur d’une superbe petite Terrot et d’une magnifique FN Sahara, restaurée celle-ci pour son propriétaire malheureusement trop malade pour s’en charger, avec l’idée de le réconforter. J’ai également échangé avec une personne de chez Tendance Roadster, à propos d’une splendide Royal Enfield de 1932 qui me plaisait vraiment beaucoup.
Surtout j’ai fait la connaissance du très sympathique Rumi Club de France. Nous nous sommes joints à eux alors qu’un photographe professionnel les immortalisait dans le Parc Floral avec leurs machines. Depuis toujours je suis fan de ces petites bêtes au design très affirmé, et j’ai pu ce jour-là en apprendre plus sur le sujet grâce à ces passionnés. D’ailleurs, bien que collectionneurs, ils ne font pas qu’exposer leurs scooters, ils s’en servent ! En attestent leurs nombreux rassemblements un peu partout dans l’Hexagone depuis 40 ans.
En définitive, depuis que j’ai quitté la région parisienne, je ne suis plus trop habitué à ces grand-messes et à la foule de visiteurs qu’elles attirent. Pour tout vous dire j’y allais même un peu à reculons, pour faire plaisir à ma femme… Oui, je sais, j’ai du bol d’avoir une épouse pareille ! Mais finalement, malgré l’affluence, j’ai bien apprécié cette virée au Salon Moto Légende, et pour sûr on y retournera à la 1ère occasion.
Belles photos, belles machines…
Chaque détail sent la passion !
N’oubliez pas vos gants homologués…
Joyeux Noël à tous.
Ce salon mériterait un autre local, car le Parc Floral de Vincennes, au secours !!!
Déjà tu réserves sur le web, et tu fais une queue interminable, alors que les autres, ceux qui achètent sur place, passent beaucoup plus vite !
Sinon beau salon, belles bécanes, et pas mal de p’tits stands de vente pas trop hors de prix.
Beau salon, où nous avons exposé pour la 2ème année nos Yamaha 125 2T des années 70 et 80 (AS3-RD-RDX) en tant que club.
Nous avons la chance d’être placés dans le hall d’entrée, ce qui nous assure un passage obligé et un peu plus d’espace.
J’ai aussi adoré ce salon, mais surtout pour les échanges sur notre stand, car comme l’auteur je trouve que l’espace du Parc Floral est victime de son succès et devient vraiment trop petit pour en profiter pleinement.
Je ne reviendrai pas sur le fait que ceux qui achètent une entrée le jour même ont plus de facilité d’accès que ceux qui ont un pass 3 jours, voir exposant, ni sur l’impossibilité d’accéder facilement au stand avant l’entrée des visiteurs.
Je n’en rajouterai pas en disant que certains stands sont restés inabordables par manque d’espace, alors que ma présence sur 3 jours aurait du le permettre.
Je dirai que j’ai malgré tout vu de belles bécanes ; à tel point que l’édition 2018 est déjà inscrite dans mon agenda.