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Wheels & Waves 2015, vu de l'intérieur et à travers un Polaroid !

Wheels & Waves 2015, vu de l’intérieur et à travers un Polaroid !

Wheels & Waves, un rassemblement de « hipsters » à forte pilosité ? Polaroid en main, on est allé sur place se faire notre idée du ratio de barbes au km²…

Wheels & Waves fait partie de ces trucs dont tout le monde vous parle mais que finalement peu de gens ont réellement vécu. Souvent, ceux qui n’y sont jamais allés vous diront que c’est un rassemblement de « bobos », et caseront aussi les mots « hipsters » et « barbus » dans leur descriptif. Pourtant, les quelques personnes que je connais et qui s’étaient rendues sur place les années précédentes étaient nettement moins catégoriques dans leurs récits. Histoire de tirer ça au clair et aussi de passer une semaine de vacances au Pays Basque, je me suis pris un pass pour l’édition 2015 du festival organisé par le Southsiders MC.

Peu tenté par 600 km en duo (Madame était aussi du voyage…) sous la pluie et avec mon fidèle destrier rouge à bracelets, je pensais à la base participer à l’événement en simple « piéton ». Mais grâce à l’aide de quelques membres d’UPDLT Auvergne, j’ai eu la chance de pouvoir disposer de ma 620 Monster pour arpenter la côte atlantique, ce qui m’a vraiment permis de vivre complètement l’événement. Et dès le 1er des 4 jours de festivités, je suis arrivé au même constat que mes quelques amis qui avaient déjà pris part au festival : sous le « vernis » du petit milieu branché de la moto custom, se cachent de simples passionnés comme vous et moi. Evidemment, ce sont les 1ers qui sont mis en avant par les médias quand il s’agit de parler de W&W, ce qui a tendance à effacer un peu la présence de motards lambda.

Mais il n’y avait qu’à traverser le parking de la Cité de L’Océan (finalement sans avoir besoin de prendre un bus !) pour comprendre cela. Si on y trouvait bien sûr beaucoup de motos transformées façon cafe-racers, scramblers ou autres street-trackers, il n’était pas rare non plus de croiser la dernière sportive italienne, des trails allemands à sacoches ou des roadsters basiques japonais entièrement d’origine. Et tout ce petit monde se mélange dans la joie et la bonne humeur sans aucun « mur » entre les différentes « chapelles ».

Ce joyeux micmac donne l’événement moto le plus ouvert d’esprit auquel j’ai jamais participé, les passerelles vers le monde du surf, de l’art ou de la musique ajoutant encore un peu plus d’envergure à cet aspect. De Shinya Kimura à M. Tout-le-Monde, tous sont là pour profiter de cette belle région qu’est le Pays Basque, et des réjouissances au programme du festival. Et celles-ci sont plutôt nombreuses, entre l’expo Art Ride, le village des exposants, le run à Jaizkibel, les ballades, les concerts, et les soirées « off » organisées dans les environs… Bien sûr rien n’oblige à suivre ce programme à la lettre, chacun se fait « son » Wheels & Waves au gré des envies et des fortunes diverses. Autant dire que cela fait beaucoup d’arguments pour passer un bon moment.

Malgré la pluie et quelques couacs dans l’organisation, j’ai passé 4 magnifiques journées à W&W. Mon point d’orgue restera la journée du vendredi où se tenait la Punk’s Peak Race, au sommet d’un petit col espagnol avec l’océan en arrière-plan, le décor dans lequel se déroule la course d’accélération est simplement extraordinaire. Observer l’affaire depuis le champ longeant la route, avec une grillade de cerdo ibérico dans une main et une Woll Beer dans l’autre, est carrément agréable ! En repensant à tout ça après coup, je suis pris d’une très forte envie de revivre les mêmes choses l’année prochaine.

Comme je l’avais fait en couvrant le Bol d’Or Classic l’année dernière, c’est avec mon Polaroid P600 et des films Impossible Project que j’ai immortalisé ma participation à cette édition 2015 de Wheels & Waves, toujours avec l’idée de limiter le nombre d’images produites, et donc de faire plus attention à la façon de les capter. Bien sûr, la touche vintage des clichés pris par l’appareil colle aussi plutôt bien à l’ambiance du festival.

P.S.:
Par ailleurs, je souhaite remercier :

  • Nils, Nico, Fred, Eric et les autres auvergnats croisés sur place ;
  • Ma compagne Elise Madison ;
  • Et Jérôme Pierre, pour m’avoir fait confiance pour la rédaction de cet article.

A propos de Victor :

Né en 1990, originaire de l'Allier, roule tantôt en Aprilia RS 125, tantôt en Ducati 620 Monster ou 939 SuperSport, et édite le blog "Black and Bike"...

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2 commentaires

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  1. A propos de CrewUnik...

    Super reportage, et mêmes appréciations, sentiments… Vraiment à vivre !!!
    Finalement, « all we need is ride ».
    :)

  2. A propos de Laurent Scavone...

    Je suis d’accord avec mon camarade CrewUnik, ton récit est exact.
    Je partage ton analyse, les motos et les gens les plus typés passent mieux à l’image.
    C’est connu, en Angleterre il n’y a que des punks et en France que des vieux portant le béret !
    Nous nous sommes croisés tous les deux à la Punk’s Peak Race, toi avec ton Pola et moi avec mon Nikon, c’était sympa.
    Bises.

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