Les Eléphants, Altes Elefantentreffen, fêtaient cette année leurs 60 ans. Olivier et Manuel ont fait le chemin depuis Liège pour aller tâter de la neige…
Après cette seconde édition éléphantesque pour Manuel et moi, il m’est plus difficile de laisser traces sur papier pour conter notre journée, que celles laissées par nos pneus dans la neige. Un trajet aller sans difficultés autres que le froid qui, au final, ne fut pas si impitoyable que ça. Nos GS et Bonneville, dans un ballet, se délectèrent des sinueuses routes de l’Eifel.
Sur place, contre une astronomique fortune, qui nous fût partiellement remboursée à la sortie, nous reçûmes nos laissez-passer pour Les Eléphants. La forêt, mélangée de boue et de neige, nous fit découvrir quelques attelages et motocyclettes hétéroclites, ainsi que bon nombre de propriétaires singulièrement vêtus pour l’occasion : militaires, vikings, gaulois, punks… Il y en avait pour tous les goûts.
En début d’après-midi, de beaux flocons se mêlèrent à la fête, obstruant notre vision sur les deux tiers du parcours, et nous apportant ainsi notre lot de dérobades sur le chemin du retour : la chaussée germanique étant plus salée qu’un poulet en croûte ! Après un blanc cliché sur le toit du « plat » pays, cette virée finalement sans encombre nous conduisit pour un dernier verre chez Lou, dont l’accueil chaleureux nous remit d’aplomb.
C’est ainsi que quelques 300 km de routes hivernales bravées à motocyclettes se conclurent par la rencontre inattendue, mais toujours joviale, de nos homologues compatriotes et amis du bord de mer.
J’y pense sérieusement.