« Dark Custom »…

Si ce nom n’était pas déjà déposé par Harley, il siérait comme un gant à cette nouvelle prépa sortie de chez Max Power, et dont Triumph devrait peut-être s’inspirer, vu le succès rencontré ces dernières années par les Nightster et autres Iron.

En effet, difficile d’imaginer plus sombre et plus sobre à la fois que cette Bonneville modifiée avec beaucoup de subtilité, et dont la plus grande partie des pièces chromées ont été repeintes ou remplacées, à commencer par les carters moteurs, bien trop « bling-bling » à l’origine, que Philippe s’est fait un plaisir de passer à la sableuse, avant de les recouvrir d’un noir mat qui habille également le couvre-culasse et toute la carrosserie.

De ce coté, vous aurez sans doute déjà constaté que les garde-boue d’origine ont été tronqués, tandis que des soufflets de fourche et un bouchon « Monza » ont été installés, et que tous les périphériques ont été remplacés, le guidon provenant de chez Harley-Davidson, les rétroviseurs et les clignotants de chez Bihr, le compteur de chez Daytona, et le feu et le phare de chez Custom Chrome.

Et j’aime particulièrement ce dernier accessoire, dont la forme et les proportions sont l’exact compromis à mes yeux entre le phare d’origine et le fameux « Bates », vu et revu sur je ne sais combien de préparations.

Un bon point pour cette Bonnie donc, qui se dote ainsi d’un avant original.

Par ailleurs, vous ne serez sans doute pas passés à coté de la selle deux tons, des « harmonicas » noirs et ivoires, ou encore des échappements au revêtement mat, tous chinés dans le catalogue de pièces « aftermarket » de chez Triumph.

Si la question de l’homologation ne se pose évidemment pas pour le siège ou les insignes, pour les silencieux en revanche, elle ne fait aucun doute, et la mention « NOT FOR ROAD USE » gravée sur le dessus des saucissons sera certainement difficile à expliquer, en cas de contrôle effectué par des agents un tantinet zélés…

D’ailleurs, comme pour ajouter à leur coté radical, ils auront nécessité la suppression du système anti-pollution, et les collecteurs auront été recouverts de bande thermique.

Du coté de la partie cycle ensuite, si les amortisseurs sont restés « stock », la fourche a par contre bénéficié de cales et de ressorts sur mesure, ceci afin de permettre un abaissement de 30 mm du train avant.

Quant aux pneus, ils ont cédé leur place à des Avon Distanzia, en 100/90-19 à l’avant (comme d’origine…), et 150/70-17 à l’arrière (au lieu de 130/80 à la base !).

Finalement, grâce à des pattes commandées chez British Customs, Philippe a pu relocaliser les disgracieux contacteur et régulateur que l’usine d’Hinckley se plaît tant à monter bien en évidence, et, dans le même esprit, il aura également déporté sous le réservoir une partie du faisceau électrique.

Le résultat, je vous laisse l’admirer, avant peut-être de me dire ce que vous en pensez.

Quoi qu’il en soit, j’aime beaucoup cette nouvelle réalisation personnellement, et je ne serais pas fâché de voir Triumph se laisser influencer… Pas vous ?

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A propos de Susokary :

Ch'timi né en 1978, et motard depuis le berceau qu'aura été le panier de mes vieux, j'ai commencé à rouler de mes propres roues en Honda QR 50, et chevauche aujourd'hui une Kawasaki W650 qui ne demande qu'à être customisée. Encore une "bratstyle à deux balles" ? Web monkey de métier, amateur de bière et passionné de moto, autrefois brasseur de "Chicks and beers", désormais au guidon de "Un pneu dans la tombe", j'apporte ma modeste pierre à l'édifice de quelques entreprises œuvrant dans l'univers motocycliste.

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