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Triumph Bonneville street-tracker by Mule Motorcycles... Made in Europe!

Triumph Bonneville street-tracker by Mule Motorcycles… Made in Europe!

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule (à ce qu’il parait), avec le post du jour vous découvrez non seulement un superbe street-tracker, mais également que Mule Motorcycles débarque en Europe, et même en France plus précisément, puisque Stéphane qui gère cette nouvelle implantation est installé à Nantes. Pour ceux qui seraient du coin j’ajoute qu’il est actuellement à la recherche d’un local, dans lequel il pourrait tranquillement assembler ses prochaines motos estampillées Mule Motorcycles France, alors si jamais vous entendez parler de quelque chose…

Bon, à part ça, faut-il vraiment que je vous présente Mule Motorcycles ? Allez, en quelques mots, pour ceux qui débarqueraient dans l’univers de la bécane à l’ancienne et de caractère… Cette enseigne c’est à la base celle de l’atelier de Richard Pollock, une sommité outre-Atlantique dans le domaine des gros trackers qui envoient, des machines non seulement jolies mais qui font aussi parler la poudre ! Avec un petit budget on peut s’amuser à coller soi-même 2 pneus crantés sur une brèle à 2 ronds, mais pour ceux qui ont les moyens, mieux vaut directement commander un monstre propulsé par exemple par un gros v-twin de 1660 cm3, avec une partie cycle à l’avenant, il sait faire !

« Il blanchit sous le harnais, hein. Trente ans de fausse monnaie grosses prépas et pas un accroc, un mec légendaire quoi. Les gens de sa partie l’appellent le Dabe Mule et enlèvent leur chapeau casque rien qu’en entendant son blase. Une épée quoi ! »

Sa rencontre avec Stéphane remonte à 2012. Ce dernier ayant un frangin expatrié à Miami il se rend régulièrement aux Etats-Unis, et cette année-là, il pousse jusqu’en Californie où par hasard il tombe sur une belle expo de motos à Laguna Beach. Sur le stand de la marque, les 2 hommes qui ne se connaissent pas encore discutent longuement, très longuement, le frenchy, passionné depuis toujours, étant en admiration devant les créations du ricain. Pour ne pas faire attendre plus longtemps Madame ils échangent leurs emails, et reprennent vite contact s’envoyant même fréquemment des messages. A cette période, Richard est à l’œuvre pour enrichir son catalogue et n’a que peu de temps à consacrer à l’export de ses nouvelles références, tandis que Stéphane lui a commencé à modifier sa propre Bonneville et a pu mesurer la qualité de ces nouvelles pièces. L’idée leur vient alors de s’associer, et voilà comment Mule Motorcycles France est né !

Pour en revenir à la Triumph qui nous intéresse aujourd’hui, elle a été baptisée « SoBritt » (Southern Brittany / Bretagne Sud) en référence à l’expression « SoCal » (Southern California / Californie du Sud), qui correspond à la fois à la région de Richard mais aussi au nom d’une bécane qu’il a largement aidé à concevoir, éditée à 20 exemplaires seulement, une machine dont Stéphane est particulièrement fan et à laquelle il souhaitait donc rendre hommage.

Si la Bonnie de notre Nantais diffère assez significativement de cette fameuse série limitée, elle n’en est pas moins une prépa intéressante ayant subi pas mal de modifications, au niveau de la partie cycle notamment, avec à l’avant une fourche inversée de Yamaha R6 associée à des tés à axe excentré de chez A&A Racing, et à l’arrière une paire d’amortisseurs Bitubo. Si d’un coté le freinage est resté stock, de l’autre il est confié à Beringer, avec un disque flottant de 320 mm associé à un étrier radial 4 pistons. Les roues elles font appel à plusieurs fournisseurs : pneus flat-track de chez Goldentyre, jantes alu Sun, rayons inox Buchanan’s, et moyeux alu Mule.

« Les prix peuvent surprendre, mais ils sont à l’avenant de la qualité des matériaux et de la fabrication. On parle ici d’un aluminium employé dans la construction aéronautique par exemple, pas d’un alliage de cochonium appauvri fondu en Chine… »

Bien sûr, un maximum d’accessoires ont justement été piochés dans le catalogue maison : le guidon, le support de phare de Sportster, le support de compteur Acewell 1500, la couronne et le cache-pignon… Mais aussi et surtout l’échappement deux-en-un en inox, et le berceau avant court en acier chromoly soudé au TIG, qui intègre un radiateur d’huile racing de chez Earl’s. Notons que tous ces éléments sont compatibles avec l’ensemble des néo-rétros made in Hinckley : Bonneville, Scrambler et Thruxton. C’est également le cas de l’élégante selle solo fixée sur une boucle arrière amovible et interchangeable, qui permet de revenir en configuration d’origine et donc de charger la Mule d’emmener un passager à l’occasion. Plutôt pratique, non ?

Au rayon des détails qui ont permis de parfaire le look, signalons aussi des mini-clignos de chez Canyon Racer sur eBay, des poignées de chez Biltwell, un contacteur et un régulateur relocalisés grâce à des supports Joker Machine, etc… Mais ce qui finit vraiment cette prépa c’est bien sûr cette superbe peinture perso, aussi sobre qu’originale, une déco très classe.

Bref, si vous aussi vous feriez bien de cette petite Mule votre bête de somme daily ride, bonne nouvelle : elle sera prochainement à vendre et il est déjà possible de la réserver. A bon entendeur…

A propos de Susokary :

Ch'timi né en 1978, et motard depuis le berceau qu'aura été le panier de mes vieux, j'ai commencé à rouler de mes propres roues en Honda QR 50, et chevauche aujourd'hui une Kawasaki W650 qui ne demande qu'à être customisée. Encore une "bratstyle à deux balles" ? Web monkey de métier, amateur de bière et passionné de moto, autrefois brasseur de "Chicks and beers", désormais au guidon de "Un pneu dans la tombe", j'apporte ma modeste pierre à l'édifice de quelques entreprises œuvrant dans l'univers motocycliste.

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