Edit du 21 janvier 2015 :
Depuis la parution de cet article, vous êtes quelques-uns à m’avoir signalé (voir reproché…) une erreur dans le titre. On ne devrait pas dire « moteur à explosion », je sais, mais plutôt parler de « combustion interne », vous avez raison. Sans vouloir ajouter à la confusion déjà très répandue, c’est dans un souci de référencement de ce post que je me suis permis de reprendre à mon compte ce raccourci, cette approximation. Mais pour ceux qui voudraient en apprendre plus sur les vitesses de front de flamme, plutôt que de vous écrire une thèse sur le sujet, je vous invite à faire un tour sur Wikipédia pour potasser la fiche concernée.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le moteur à explosion (sans jamais peut-être oser le demander…) est là, dans cette fabuleuse infographie de Jacob O’Neal. Pour découvrir la magie noire à l’œuvre dans les cylindres j’imagine qu’il existe de bons bouquins, genre « Le moulbif pour les nazes », mais l’avantage du web (God bless the Internet !) c’est qu’on peut y exposer des illustrations animées. Alors oui, le GIF c’est le mal, l’ami des Skybloggers qui aiment afficher des licornes qui scintillent, des dauphins qui s’ébrouent et autres avatars du meilleur goût, sur leurs pages emplies de niaiserie… Mais de ce vieux format d’image, de cette vieille technologie on peut aussi tirer un bien meilleur parti, la preuve.
Ici notre camarade graphiste l’exploite pour créer ce qu’il appelle un « animagraff » (on imagine le boulot que ça représente !), et nous permettre de décortiquer le mouvement d’une valse à 4 temps écrite par Beau de Rochas : admission, compression, combustion et échappement. Un concept imaginé il y a plus de 100 ans, et dont on espère pouvoir encore profiter un moment… Pas pressé d’enfourcher un mixer électrique, moi !
Arbres à cames, soupapes, pistons, bielles, vilebrequins… J’ai eu la chance d’être familiarisé avec ces éléments dès l’école primaire, à l’occasion de brefs passages en classe « découverte », une section normalement réservée aux élèves « limités », et où on passait visiblement plus de temps à manipuler des phasmes et des 4 pattes en coupe qu’à étudier. Un truc à vous faire regretter d’être dans la moyenne du point de vue de l’intelligence ! Toujours est-il que si pour vous en revanche ce que renferme un bloc moteur est encore assez mystérieux, alors vous devriez apprécier l’infographie ci-dessous.
« Enjoy ! »
P.S.: Oui, il s’agit ici d’un moteur de bagnole, mais c’est dans les grandes lignes la même chose. On pourrait par contre s’attarder sur les engins 2 temps, ou encore des systèmes relativement « exotiques » comme la distribution desmodromique par exemple, mais tout cela fera peut-être l’objet d’autres articles à venir dans le futur…
Euh… Et le moteur rotatif, Monsieur le professeur, dis, comment ça marche ?
Très intéressant.
Evidement nous avons tous plus ou moins une bonne idée de « comment ça marche ».
Mais un peu de réalité au ralenti et sur une image de synthèse, c’est très instructif et pédagogique, mes enfants vont aimer.
Merci à vous.
Ouh là !
Y en a pas eu beaucoup, Ricoo, des motos à moteur rotatif…
:)
Note, l’autre coup on avait une Norton F1 à notre RDV mensuel.
Malheureusement le mec est reparti sans nous laisser ses coordonnées, et je ne sais pas si on le reverra.
De nada, Jean-Luc.
Tout le mérite revient à Jacob, le créateur de cette superbe infographie.
;)
Très intéressant, surtout pour un novice comme moi.
Merci d’avoir diffusé ces schémas.
Heureux que cela serve, Gilk.
;)
Marrant, ils tournent « à l’envers » ces moteurs.
C’est un classique dans les moulins de bagnoles ?
C’est lié au couple de renversement généré par le vilo en rotation ?