On saisit l’occase de mettre le Nord à l’honneur, avec l’atelier lillois Muto Motorbikes qui nous présente sa Yamaha SR 250 scrambler…
J’ai personnellement possédé une deux-et-demi, une 250 Estrella de chez Kawasaki. Ces p’tits cubes sont dangereux, sérieux. Ca n’a tellement rien dans le sac que l’on en vient à ne plus vouloir toucher les freins. Ralentir, c’est mettre des plombes à repartir… Du coup les situations d’urgence sont gérées sur le fil du rasoir, tout à l’évitement, comme un connard ; j’avais érigé la chose en art. Un de mes frangins que j’avais alors régulièrement en passager pourrait témoigner : il a vu quelques fois sa vie défiler ! Sans compter que « la bête » n’était peut-être pas conçue pour supporter sur son dos le poids de deux gros saligauds…
Bref, ces p’tits cubes sont dangereux, j’vous disais. Du coup je m’étais fait mon idée sur le sujet : plus jamais ! Mais ça, c’était avant de voir la jolie Yamaha SR 250 scrambler de Rémy. Elle est si sexy, que pour un peu je replongerais. Allez, juste pour aller tranquillou chercher le pain… Ouais, je vais être raisonnable deux jours, et puis le surlendemain… Concentrons-nous plutôt sur « El Pimento », et l’atelier lillois Muto Motorbikes qui signe cette moto.
« Sur cette base de 1980, l’idée était de créer une bécane sympa pour la ville et les petits chemins. Légère, maniable, et qui ne coûte pas un rein. Pas question de dépenser une fortune sur une machine qui à la base ne vaut rien. »
Ici pas de budget foufou, aussi notre camarade a conservé la fourche et les roues, et simplement remplacé les amortos qui étaient de vraies pompes à vélo. En lieu et place ont été montés des combinés de XS 650, et les jantes à rayons ont été chaussées de Dunlop K460.
« Pour acquérir une nouvelle identité, il lui fallait une selle maison et un beau bidon. Et justement j’ai déniché le réservoir d’une 50 RD, de 1977, un de mes modèles préférés. Avant de repeindre le rouge d’origine, j’ai soigneusement détouré les stickers posés à l’usine. A l’arrivée l’objet qui était encore en bonne forme conserve une certaine patine. »
Comme Rémy n’aime pas le vide qu’on voit derrière le moteur de beaucoup de prépas, il a fabriqué lui-même des caches latéraux en alu avec ses p’tits bras, en mode do it yourself, quoi. Et « El Pimento » a par ailleurs hérité de garde-boue fait du même matériau.
« Un guidon type tracker, un mini-compteur, un feu de TY, un phare et des clignos de l’aftermarket… Je crois qu’on a fait le tour de ma mobylette. »
Reste peut-être le contre-cône noir mat à signaler, silencieux sur le papier, mais dont la voix porte bien en réalité. A l’arrivée en tout cas, une Yamaha SR 250 scrambler bien sympa ! Pour sûr, si de cet atelier baptisé Muto Motorbikes doivent sortir d’autres projets, on s’y intéressera de près.
P.S.: Vous en voulez encore ? Je rajoute cette petite vidéo (produite par e-Glooprod) en bonus…
Juste un super mega big merci pour cette publication bien menée, et avec humour, comme d’hab.
Longue vie à UPDLT !
Prochaines prépas: « Sumo », une XS 650 bien fat, suivie de « Eskimo », sur base de 600 XTE…
Pas de quoi, Rémy.
C’est du beau boulot, le résultat avait sa place ici.
Hésite pas d’ailleurs à me poker au sujet des suivantes !
Car il est difficile de tout suivre…
On se croise sur Lille un de ces jours ?
;)
Trop mignonne, un régal.
Une « p’tite » prépa qui fait vachement envie !
Le genre de meule qui ne fait pas forcément hurler le porte-monnaie, et avec laquelle je me verrais bien aller bosser tous les jours…
La moto telle qu’a connue mon daron, sans doute.
« La base ».
J’aime beaucoup !
:)
Des motos à vendre ???
Du style de cette Yamaha SR 250 scrambler…
Ou même en 125 cm3.
Je suis en Espagne.
Merci pour ces retours !
Elle sera visible ce soir rue St André au moment de l’apéro… ;)
Yeah !
A ce soir alors, Rémy.
:)
Bonjour,
Je viens d’acquérir une SR 250, année 1982.
A 1ère vue j’étais peu enthousiaste lorsque j’ai vu la bécane.
Le cadre nécessite un traitement à l’époxy, car il est bien rouillé.
Les garde-boue ne sont pas non plus en très bon état.
J’ai changé les commodos, car ils fonctionnaient mal du fait du temps et de l’oxydation.
J’en passe…
L’ancien proprio a commencé à faire des travaux dessus pour l’alléger, mais rien de sérieux.
Malgré tout en voyant votre mono, ça motive bien !
Je peux vous envoyer quelques photos de ce à quoi elle ressemble aujourd’hui.
J’aurai besoin de quelques conseils de votre part si ça ne vous dérange pas…
En tout cas, beau boulot !
En espérant que la mienne en jette autant à la fin…
J’ai hésité au début…
Non, je plaisante, elle est parfaite ta moto.
:P
Je possède une SR 250 de 1981, dont je pensais récupérer le moteur pour le monter dans une partie cycle de TZR 125.
Mais les modifs à opérer sur le châssis exigent un niveau de soudure alu que je ne possède pas, et finalement, l’idée d’un scrambler me plait bien.
J’ai découvert cette réalisation, et depuis je suis en quelque sorte occupé à la reproduire.
J’ai déjà déniché un réservoir de RD 50, et remplacé la roue arrière en 16″ par une jante de XT en 17″ ; celle-ci passe largement dans le bras oscillant, même avec un pneu Heidenau type enduro de 130/80 R17.
Voilà, j’espère m’approcher au plus près du résultat de « El Pimento », que j’ai tout de suite aimée pour ses belles proportions et son réservoir rouge.
Merci pour l’inspiration !
Hésite pas à nous envoyer de belles photos du résultat final, Philou.
;)