Voilà près de 3 mois que nous sommes allés visiter, avec Jibé, l’antre de Marco, et c’est seulement aujourd’hui que je mets en ligne un article à ce sujet.
Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Simplement parce que j’avais proposé ce contenu en exclu à un magazine américain qui semblait a priori intéressé, mais qui depuis… n’a plus donné de nouvelles.
Weirdos…
Enfin bref, puisqu’il n’y a pas de raison de vous en priver plus longtemps, voici ce que je peux vous raconter au sujet de cet incursion.
Brooklands Classic est une enseigne parisienne, dédiée aux vieilles anglaises et aux trials vintage, et dirigée par Marco Raymondin.
Il se trouve que notre homme est impliqué dans la moto depuis plus de 40 ans, avec un attachement particulier pour les anciennes venues d’outre-manche, et notamment la Vincent Rapide avec laquelle il s’est déplacé pendant près de 15 ans, presque quotidiennement.
Parce qu’il ne peut se passer du frisson que procurent la vitesse et la compétition, il a fondé en 1975, avec une poignée d’amis, la AFAMAC, puis la AFATA.
Plus récemment, en 2008, il s’est présenté à Bonneville avec une Triumph T110 tournant au méthanol, et dont la préparation avait été confiée au sorcier Frank Chatokhine, de l’atelier éponyme, un autre spécialiste de la moto classique made in England.
Après s’être battu un moment avec le carbu et la transmission, le sel et l’altitude imposant des réglages particuliers, il est presque parvenu à battre le record de sa catégorie, qui était alors de l’ordre de 120 mph, soit plus de 190 km/h, mais le soudain incendie de sa machine l’en a empêché, le privant d’une victoire et lui brûlant l’un des mollets au passage.
Vous ne me contredirez sans doute pas, si je vous dis que Marco sait ce que c’est que de rouler avec « un pneu dans la tombe »…
Dans son échoppe, aux faux airs de musée, l’ambiance est évidemment plus calme que sur ce célèbre lac salé qu’il a foulé du boudin, mais, si les oreilles sont moins sollicitées, les yeux eux, peu importe où ils se posent, trouvent toujours de quoi se contenter.
La preuve, avec cette quarantaine de clichés que je vous en ai rapportée…
Cliquez ici si vous ne voyez pas apparaître le diaporama intégré.
Edit du 25 mars 2012 :
De ce bref passage chez Brooklands Classic, je n’avais pas seulement rapporté des photos, mais également une petite vidéo, tournée au moment où Jibé recevait de Marco les quelques conseils d’usage au sujet de sa nouvelle acquisition.
Avouez qu’il aurait été dommage de ne pas vous en faire profiter, en omettant de l’ajouter à cet article…
Cliquez ici si vous ne voyez pas apparaître la vidéo en question.
Merci Marsiho.
Je te retourne le compliment, avec ton blog http://antiperrichon.blogspot.com/.
;)
Super reportage, de bien beaux brelons.
Merci pour ton commentaire Yann.
C’est vrai qu’il y avait quelques beaux exemplaires, et l’un d’eux est même rentré avec nous en camion !
Cela fera sans doute l’objet d’un prochain article…
;)
Ah, les bons vieux bouclards d’un autre temps…
Que j’aime, que j’aime !
Je toucherai ma bille en mécanique, j’en ouvrirai un de suite.
Quoique l’idée d’un relais gîte motard, version Ace Cafe pour l’ambiance, me démange…
Et bravo pour ce blog.
Y a quand même des gens qui ont un putain de boulot…
Beau reportage en tout cas !
Beau reportage !
Super photos !
Merci pour vos commentaires Benn0u et M. Le Robuste.
;)
Ma maison a travaillé 20 ans avec Marco.
Que de souvenirs !
Bonjour à toutes et à tous,
J’ai vu l’émission consacrée à Brooklands sur la chaîne Planète+ A&E, sur CanalSat.
Super reportage, ainsi que les autres ; je les ai tous téléchargés.
Je me fais plaisir en les regardant de temps en temps.
Une fois ma formation en méca moto terminée, j’ouvre mon atelier comme Marco.
J’espère que ça marchera aussi bien pour moi que pour lui.
J’ai un grand respect pour ce monsieur, il m’inspire beaucoup.
J’espère le rencontrer un jour.
A plus tout le monde !
Bonjour,
Pouvez-vous me donner des nouvelles de Jean-Pierre, que j’ai connu au siècle dernier… ?