Bobber Fucker… Si vous me l’aviez soufflé il y a un an, ce nom ne m’aurait probablement pas dit grand chose, mais depuis de l’eau a coulé sous les ponts, et force est de reconnaitre que Fred est parvenu à se faire un nom. En effet, ces derniers mois, on ne compte plus les sites ou les magazines qui ont évoqué l’une ou l’autre de ses prépas. Aussi, autant vous dire que j’étais plutôt content d’apprendre qu’il voulait m’accorder l’exclusivité de sa 16ème création : une Honda CX 500 Custom de 1980 à laquelle il a accordé le plus grand soin.
Notre camarade s’est d’abord attaqué à la modification du cadre, avant d’envoyer une batterie de pièces se faire voir chez l’applicateur d’époxy : le châssis en lui-même bien sûr, mais aussi les tés de fourche, les jantes, les couvre-culasses, le garde-boue arrière sur mesure, etc, etc… Par contre, les fourreaux de fourche et le moyeu arrière ont été volontairement patinés, pour créer le contraste que vous avez sous les yeux.
Au remontage, l’adoption d’amortisseurs courts et quelques modifications au niveau de la fourche ont permis de rabaisser l’ensemble de près de 10 cm, alors que le moteur s’est vu lui légèrement libéré, grâce à un trio de cornets venus se substituer à la boîte à air, et à 2 contre-cônes montés sur les collecteurs d’origine, adaptés et recouverts de bande thermique. Au rayon des modifs réalisées, notez aussi la fabrication de cale-pieds « homemade », et d’un bac accueillant sous le bicyclindre une batterie au gel reliée à une prise de chargeur intégrée.
Feu et phare Bates, mini-compteur, mini-clignotants… Tous les périphériques ont ensuite été remplacés, et le guidon bas a reçu un accélérateur Domino, des commodos adaptables, une paire de poignées Beston, et un maître cylindre de Honda Hornet transmettant son fluide aux disques avant par le biais de durites aviation. Pour un poste de conduite encore plus dépouillé, le contacteur s’est vu déplacé sous le réservoir, tandis qu’à l’arrière, c’est la plaque d’immatriculation qui a été relocalisée pour un look plus épuré.
Finalement, c’est surtout la selle bordeaux « maison » et la peinture assortie du bidon, confiée comme d’hab’ au talentueux FatFinger, qui se chargent de donner à cette bécane le look unique qui est le sien, et qui parait-il ravit sa nouvelle propriétaire, pas peu fière de se balader au guidon d’une machine à ce point personnalisée. La vita è bella, non ?
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