La dernière pépite dénichée par votre serviteur est une Yamaha SR 400 cafe-racer, qui nous vient de chez The Sports Custom à Bangkok…
En ce jour béni, notre pain quotidien nous est offert par The Sports Custom, le bouclard thaïlandais qui dévoile cette Yamaha SR 400 cafe-racer. Sur ce projet, pas mal de pièces sont estampillées du nom de l’enseigne. Et pour cause : elle conçoit et propose ces éléments plug & play. Bon à savoir pour qui possède le même mono à kick de la marque aux trois diapasons !
Leur démarche vise naturellement la personnalisation, l’amélioration esthétique. Mais apparemment les gars se soucient également des aspects pratiques. Voyez comment, par exemple, le cul de selle peut basculer en arrière. Une vis retirée, et paf, on accède aux composants cachés là-dessous. Malin, non ? Pas sûr que la citation incrustée soit de série, par contre…
« Sometimes the destination is not as important as the journey. »
Posé sur les losanges matelassés, on saisit aisément les poignées type Beston qui habillent les guidons bracelets. Les yeux se posent alors sur un tableau de bord se limitant à un unique compteur. Ou bien s’égarent sur les valves permettant de régler la fourche, enjolivée de soufflets. Tandis qu’à l’arrière, les amortisseurs adaptables semblent neufs.
Niveau freinage en revanche, les modestes tambours d’origine ont été conservés. Cependant cela doit suffire pour stopper ce mignon poumon d’à peine vingt-trois chevaux. Allez, arrondissons à vingt-cinq. En supposant que le gros filtre K&N à l’admission, et le silencieux SuperTrapp à l’échappement, permettent de gratter un poney ou deux…
« Any color the customer wants, as long as it’s black. »
Bon, celle-ci serait de Henry Ford paraît-il. Mais elle aurait pu concerner cette Yamaha SR 400 cafe-racer, radicalement noire. Seul s’en détache le réservoir, rouge rubis, comme assorti au feu « stop » enchâssé qu’on croirait chipé à une modèle A de 1927 (un autre produit du Fordisme). Quant au phare et aux clignos old school, ils sont supportés par d’élégantes pattes maison.
Et à propos des rétroviseurs, que dit la réglementation locale ? Gageons que la finition de cette bécane incitera la police royale thaïlandaise à l’indulgence. Du commodo intégré à la jauge externe, en passant par le garde-boue avant ou encore les ailettes du cylindre, entre autres pièces soigneusement polies… Tout ça est quand même très propre !
Je termine avec les pneus vintage qui chaussent les indémodables jantes à rayons. Ce sont des Grand High Speed GS-19 (en 130/80-18), de chez IRC. Vous ne connaissiez pas ce fabriquant basé à Nagoya, au Japon ? Rassurez-vous moi non plus, j’en découvre à l’instant l’existence. Comme quoi, nous n’avons pas encore fait le tour de ce qui touche à notre passion…
« Rejoignez UPDLT sur Facebook, et recevez chaque jour (ou presque) votre dose de bécane à l’ancienne, piégeuse, bruyante et caractérielle ! »
