Didier avait une envie simple et peu d’argent à dépenser, sa Honda CB 400 T scrambler ne l’a pas ruiné et lui permet de faire ce qu’il souhaitait : rouler !
Didier a passé son permis sur le tard, à 35 ans, mais il a pour ainsi dire toujours roulé à 2 roues. Aux mobylettes ont succédé des Vespa, aux scooters des 125 tout chemin, mais sa 1ère « vraie » moto fut un cafe-racer sur base de XT 500 déniché à Orléans.
« Juste un kick pour démarrer, pas de clignotants, et des pneus de merde ! »
De là il a enchaîné les montures, jusqu’à s’offrir un Sportster à l’époque où il vivait à Madrid, mais de retour en France un projet immobilier l’a forcé à revoir son budget et à chercher une machine plus modeste. Voilà comment il a atterri sur la selle de cette Honda CB 400 T scrambler.
« Celle-ci m’attendait à Dijon. 75 000 km au compteur, un bloc qui pissait l’huile de partout… Mais complète et avec le bon carton. »
Pour rendre le moteur étanche il aura fallu remplacer tous les joints, et même remonter les carters avec de la nouvelle visserie et des filets rapportés. Notre camarade a bien sûr profité de ce que le moulin était ouvert pour tout contrôler, jusqu’à l’équilibrage du balancier. La mécanique était prétendument restaurée, mais toutes les finitions avaient été bâclées.
« J’ai roulé comme ça un an, en mode utilitaire, et puis j’ai eu envie de la rendre un peu plus sexy. Vivant à la campagne je n’ai pas longtemps hésité entre cafe-racer et scrambler, l’appel des petits chemins l’a emporté ! »
Ainsi il a fait monter des pneus de trail sur sa bécane, et s’est mis à chiner les pièces dont il avait besoin sur le Coin-Coin : guidon, poignées, compteurs, feu, pattes de phare, support de plaque, échappements… La selle en revanche provient d’un site américain, et les garde-boue ont simplement été retaillés.
« Cet hiver je projette de raccourcir la fourche et de remplacer les soufflets, déjà trop longs, ainsi que les amortisseurs pour gagner 3 ou 4 cm. »
La peinture, elle, a déjà été gérée. Didier la voulait mat, mais il a accepté le malentendu avec le peintre après avoir bénéficié d’une grosse ristourne. Perso je suis plutôt fan de ce rouge vif, qui sous un grand soleil vire même légèrement à l’orangé. Au final cette Honda CB 400 T scrambler lui revient à 1 400,00 EUR tout compris, qui dit mieux ? Et la preuve qu’elle sert : notre camarade était parmi nous en mai dernier, à l’occasion de notre modeste rassemblement national en Auvergne. Comme quoi, pas besoin de se surendetter pour faire ce qu’il y a de mieux sur terre : rouler !
J’aime bien le style homemade avec peu de moyens pour arriver à ses fins…
Et j’espère bien un jour présenter mon 600 SRX à la sauce « mon YaManx à moi » !
Bien sympa ce CB 400 T qui confirme qu’on peut parfaitement rouler cool pour pas trop cher, car oui, ce qui compte c’est de rouler, coûte que coûte, avec les moyens du bord, mais rouler avec la banane.
Et je ne parle même pas des magnifiques stickers sur les caches latéraux…
;)
Merci Christian !
Bon courage pour ton propre projet, et j’espère bien voir le résultat moi aussi.
;)
Le scrambler, j’adore.
Mais une XT 500 façon cafe-racer, alors là je suis curieux de voir.
Une moto mythique, un style mythique… La classe !