Mickael, de Oldies’n Classic Spirit, nous livre son interprétation d’une machine un million de fois customisée : la Harley-Davidson 1200 Sportster…

Pour nous, Mickael n’est pas un étranger, c’est lui qui organise en Dordogne notre fameux rasso mensuel. Mais il n’avait pas besoin de ça pour nous intéresser à sa dernière prépa, signée du blase de son enseigne Oldies’n Classic Spirit : une Harley-Davidson 1200 Sportster qui ne manque pas d’originalité.

« L’idée c’était de lui donner un look qui colle bien avec sa personnalité, dans l’esprit hot rod. »

Alors là, je suis bien d’accord, puisque c’est exactement à ça que je résumais mon propre Sportst’ à l’époque. Comment décrire autrement, en effet, un truc tout en ferraille, raide à souhait, qui freine mal et décroche au moindre gros coup de gaz ? Sensations garanties !

« C’était un 883 à la base, mais Wiseco a fourni les cylindres et pistons forgés qui ont permis d’augmenter la cylindrée. Tant que c’était ouvert, j’ai refait la boite et l’embiellage, équilibré, et rectifié les culasses pour y greffer les grosses soupapes. Avec un carbu bien réglé la conso reste raisonnable, moins de 6 L/100 en roulant "propre", mais les accélérations sont bien là ! »

Et le son ne doit pas être en reste, avec ces échappements réduits à leur plus simple expression, et qui plongent vers le bas comme s’ils sortaient de l’aile d’une vieille Ford T.

« Je l’ai d’abord mise à poil pour cogiter, tout en sachant d’avance que je ne toucherais pas au cadre, au cas où… Après avoir présenté dessus un vieux bidon de Gnome & Rhône, chiné et qui trainait dans l’atelier, la ligne s’est rapidement imposée. J’ai alors confectionné tout un cul de selle en tôle, et une assise dont le dessin et la couleur font écho aux poignées Biltwell montées sur des bracelets. »

Facilement amovible, celle-ci permet d’accéder aux fusibles, et ce n’est pas le seul aspect pratique de cette Harley-Davidson 1200 Sportster. Notez aussi l’installation d’une sacoche latérale, et la fabrication d’un porte-paquet profilé. Une bécane c’est quand même avant tout fait pour rouler, et il y a là de quoi emmener son barda en virée.

« Les amortos sont un poil plus longs qu’à l’origine, et à l’avant j’ai monté des tés larges pour pouvoir passer la roue d’un Softail, en 16 pouces. J’ai aussi fait chromer les jantes en rouge, avant de chausser des pneus à flancs blancs. »

Hot rod jusqu’au bout ! Cette HD « à l’ancienne, piégeuse, bruyante et caractérielle » vous plaît ? N’hésitez pas à contacter notre camarade, il aimerait s’en séparer pour financer de nouveaux projets…

A propos de Susokary :

Ch'timi né en 1978, et motard depuis le berceau qu'aura été le panier de mes vieux, j'ai commencé à rouler de mes propres roues en Honda QR 50, et chevauche aujourd'hui une Kawasaki W650 qui ne demande qu'à être customisée. Encore une "bratstyle à deux balles" ? Web monkey de métier, amateur de bière et passionné de moto, autrefois brasseur de "Chicks and beers", désormais au guidon de "Un pneu dans la tombe", j'apporte ma modeste pierre à l'édifice de quelques entreprises œuvrant dans l'univers motocycliste.

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