Après de longs mois de suspense, Cyril Cheval nous dévoile enfin son dernier projet : mi-œuvre d’art, mi-engin de compète, une Motoconfort AU65 métamorphosée.
Quand j’aperçois une mob, a fortiori des années 60, soyons franc… La première chose qui me vient à l’esprit n’est certainement pas de l’enfourcher pour jouer (façon Rollie Free) les limandes sur un lac salé. Aussi faut-il croire que le cerveau de notre camarade Cyril Cheval est câblé un peu différemment du mien. Car lui n’a pas hésité à choisir une Motoconfort AU65, pour se tailler sur mesure un piège évoquant certaines machines atteignant des vitesses folles à Bonneville. Un engin un peu zinzin, donc, mais sans prétentions inconvenantes toutefois.
« C’est que je ne suis ni bike builder, ni ingénieur motoriste. Cette bécane, c’est avant tout l’expression d’un artiste. »
En somme, n’y voyez surtout pas le fantasme de l’homme (comme dirait l’autre), mais plutôt si vous voulez comment dire… La recherche créative ; le délire d’un petrolhead exalté ! D’ailleurs, si vous vous interrogiez par rapport à ce blase inattendu, Kumiko :
« Cela fait référence à cette méthode japonaise de production de panneaux décoratifs, cette technique d’assemblage de pièces de bois pour former un treillis géométrique, et ce sans clou ni colle en principe. L’artisanat nippon (y compris bien entendu dans l’univers mécanique), avec son soin porté au détail, et sa capacité à respecter le passé tout en embrassant l’avenir… C’est pour moi une grande source d’inspiration. »
Ainsi ce dessin traditionnel (sorte de motif art déco) auquel il fait allusion, on le retrouve ça et là dans son interprétation personnelle, tant sur sa Motoconfort AU65, que sur son HJC C10. En définitive, il y a tant à dire sur cette réalisation… Que nous avons décidé de vous la proposer en plusieurs épisodes à suivre :
- Episode 01 : La genèse.
- Episode 02 : Le projet.
- Etc…
Mais pour vous permettre de patienter jusqu’à leurs parutions respectives, je vous livre déjà quelques images de l’improbable mob en question. Des photos que l’on doit à notre protagoniste lui-même, vêtu pour l’occasion de son plus beau t-shirt (et bien évidemment que je dis ça parce qu’il est en vente dans ma propre boutique).







Merci UPDLT.