Dans ce troisième chapitre, Cyril nous présente son casque et sa combinaison personnalisés, avant d’enfourcher sa Motoconfort AU65 de land speed racing…
Les autres épisodes ?
Vous y accéderez facilement en repassant par l’article liminaire :
Une Motoconfort taillée pour les records, e que s’apelerio… Kumiko.
En conclusion du volet précédent, j’affirmais qu’un piège tel que cette fameuse Motoconfort AU65, sortie de l’imagination de Cyril Cheval, ne pouvait se piloter dans une tenue quelconque. Pour autant, pas question de dépenser son pognon n’importe comment…
« Pour le casque, je me contente d’un HJC C10 (je n’envisageais pas de claquer cinq-cents balles dans un Shoei vintage). Et pour la combinaison, j’ai fait mon marché chez Dafy Moto. »
En cuir, toute noire. Pour ressembler à Marianne Faithfull ? Plutôt par nécessité, on l’a dit, de respecter le règlement de la SCTA. Et accessoirement par désir d’un look sobre à la base. C’est que cette couleur non seulement suit avec tout, mais s’offre au dessin comme une ardoise à la craie.
« Pour ce projet, que je concevais tel un hommage au savoir-faire, je me suis tourné vers un des mes homologues artiste-petrolhead, à savoir Anark Grafik. »
Une commande d’esthète à esthète, donc. Et l’œuvre de deux mecs parlant la même langue, puisque tous deux passionnés par la chose mécanique.
Le casque
Son couvre-chef, d’abord, a été entièrement démonté. Repeint au pistolet, à l’aérographe et au pinceau, il affiche une déco et des couleurs faisant écho aux formes et aux matières déjà présentes sur la mob de compète que l’on sait. Adrien nous en dit plus :
« J’ai pu m’appuyer sur les échantillons de métaux fournis par Cyril, pour retrouver les bonnes nuances. Tandis que pour reproduire son motif inspiré du kumiko, j’ai utilisé un pochoir créé numériquement. Les parties presque dorées, asymétriques, finissent en dégradé. De plus elles sont rehaussées de pseudo-rivets, dont trois (là où les autres reprennent l’aspect du laiton) sont bleu, blanc et rouge. Cocorico ! A l’arrière, on trouve dans un cartouche les informations clés. Pour finir l’ensemble est embelli par un vernis quasi mat, à peine satiné. »
La combinaison
Sa seconde peau, ensuite, arbore entre autres un logo qu’il a lui-même crayonné. Et que l’on a depuis aperçu sur un t-shirt, une bâche, des plaques numéro… Ainsi naturellement que sur ses réseaux sociaux. Là encore, Adrien n’est pas étranger à l’affaire :
« J’ai transposé le croquis de Cyril en un dessin vectorisé. Ainsi il peut désormais être décliné sur toutes sortes de supports, et si besoin en de grandes dimensions. Ici, je l’ai placé dans le dos. A la fois en surplomb de l’adresse de son site internet ; et juste en dessous de ces mots qui résument si bien ce qu’il est : artiste & petrolhead. »












