Malgré une météo toute pourrie au départ, on a pas regretté notre déplacement de Lille au nord de Paris, pour la première édition de Iron Bikers qui fut une belle réussite !
Le mois dernier, on a vu le circuit Carole envahi d’une horde de quelques milliers de joyeux hurluberlus, chevauchant pour la plupart des bécanes d’un genre qu’on trouve rarement en concession… Cette manifestation particulière, c’était Iron Bikers, la première édition et, souhaitons-le, pas la dernière a priori. La communication autour de cet évènement m’avait déjà largement mis l’eau à la bouche ! Et pour cause, l’état d’esprit affiché était tellement proche de celui dans lequel j’étais moi-même au moment de lancer UPDLT, que cela en était troublant. On trouvait en effet de tout à Tremblay-en-France ce jour-là…
Enfin, quand je dis de tout, je veux dire de tout en matière de motos de caractère surtout :
- Des cafe-racers, des bobbers, des trackers ;
- De vraies anciennes, et des néo-rétros plus modernes ;
- Des machines immatriculées, et des racers pur jus ;
- Des japonaises, des européennes et des américaines ;
- Etc…
Et c’est bien ça qui m’avait plu par avance au sujet de cette manifestation : cet éclectisme, cette ouverture d’esprit, à contre-courant du sectarisme, voire de l’élitisme, de certains autres rassemblements mono-marque, rendez-vous de puristes pour qui, parfois, seuls les guidons bracelets ont le droit de cité par exemple. Non, là, des motards de tous horizons se côtoyaient, et pas seulement sur la piste ou dans les stands, mais également sur le parking des visiteurs, où se réunissaient des anonymes, avec leurs machines réalisées avec plus ou moins de goût et de moyens, mais avec en tous cas beaucoup de cœur à l’ouvrage le plus souvent.
Passée l’entrée, la première chose que nous avons aperçue en arrivant était la bourse aux pièces. Celle-ci n’était pourtant pas très imposante, mais cela ne l’empêchait pas de receler son lot de trésors et reliques en tous genres, et l’on peut raisonnablement espérer qu’elle grossira avec le fil des années, proportionnellement à la notoriété de la manifestation en elle-même certainement. A peine cette première partie traversée, et nous tombions alors sur des dizaines et des dizaines d’autres stands ! De nombreux bouclards, dont certains plutôt prestigieux, avaient fait le déplacement.
Nous avons notamment aperçu :
- Blitz Motorcycles, et quelques-unes de leurs préparations, sur base de BMW principalement, ne laissant personne indifférent ;
- L’Atelier Chatokhine, spécialiste de l’entretien, la restauration et la préparation des vieilles anglaises, et ce depuis près de 40 ans ;
- Machines et Moteurs, un autre docteur ès Triumph, Norton> et BSA entre autres, certes plus jeune, mais néanmoins réputé ;
- Et Brooklands Classic, et leurs nombreuses occasions d’anciennes de toutes marques, et notamment de trial.
Une foule de clubs était également de la partie, avec entre autres :
- Le Club 59, qu’on ne présente évidemment plus ;
- Le Fat Club, dont l’état d’esprit hétéroclite collait parfaitement au rassemblement en question ;
- Ou encore le Club Triton France, que l’on avait déjà eu le plaisir de croiser à Lezennes le mois précédent, à l’occasion du Triton Track Day.
Et pour finir, deux artistes passionnés de motos, deux esthètes ont par ailleurs retenu notre attention :
- Patrice Lemiègre, dont les aquarelles nous ont nettement séduits ;
- Et Julien Lecointe, dont les œuvres nous ont carrément impressionnés !
En définitive, l’un des plus mémorables bémols que je serais tenté de mentionner concernait la cantine. Tenue soi-disant par le mythique Ace Cafe, on y servait surtout des frites surgelées et de la bière bon marché, sur des tables en PVC, et ce au prix d’un bon repas dans une petite brasserie. Bref, rien qui puisse entretenir la légende…
Mais, ne soyons pas ingrats, l’évènement dans son ensemble méritait bien un grand coup de chapeau, et forçait même l’admiration, s’agissant d’une première édition. Et, à moins d’un malheureux concours de circonstances, il y a fort à parier que nous serons là l’année prochaine, ce qui nous permettra de juger des éventuelles évolutions, et très certainement encore de passer un excellent moment, à condition peut-être de prévoir notre propre pique-nique cette fois. Si nos finances nous le permettent, il n’est même pas impossible alors que l’on vienne, non pas en simples visiteurs cette fois, mais bien en tant que participants, avec la possibilité dans ce cas de s’essayer sur la piste, aux cotés d’autres amateurs plus ou moins expérimentés.
En attendant ce moment, pour patienter, je vous invite à jeter un œil à la presque centaine de clichés que nous avons déjà pu récolter cette année… Bon visionnage !