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Comment j’ai financé l’upgrade de mes suspensions, grâce à Motoblouz…

Il y a déjà quelques temps de cela, Motoblouz organisait un concours intitulé « Vie de motard ».

Le principe était simple : raconter une anecdote de sa vie de motard, et inviter un maximum de ses amis à voter pour son histoire, les 15 récits les mieux placés, au moment de la clôture du jeu, devant alors être soumis à un jury de professionnels de la moto, chargé de sélectionner dans cet échantillon leurs 3 favoris.

Ayant plus d’une anecdote à raconter, et pensant pouvoir mobiliser suffisamment de monde, j’ai donc participé à ce concours, avec l’ambition de finir par les 15 finalistes, et même l’espoir de voir ma petite histoire préférée parmi les préférées.

Evidemment, si vous connaissez mes goûts en matière de moto, vous devez bien vous douter que je ne rêvais pas, à ce moment là, de chevaucher la Yamaha FZ8 tuning mise en jeu.

Non, c’est plutôt sa valeur marchande qui m’intéressait, et donc la possibilité, en revendant celle-ci, de bénéficier d’un budget beaucoup plus important pour mon projet de transformation d’une W650, et même d’une belle enveloppe, pour permettre à mon vieux de se remettre lui aussi à la moto, après 25 ans d’une privation principalement liée à des contraintes budgétaires.

Si je suis effectivement parvenu à me classer parmi les 15 premiers, 9ème exactement, ma participation n’aura malheureusement pas été considérée comme la meilleure par le jury, puisque c’est Domino78 qui s’est vu attribuer le premier lot.

De mon coté, ayant quand même obtenu la 2ème place, j’ai donc remporté un GPS Garmin ITC qui, revendu sur le Coin-Coin, m’aura quand même rapporté 300,00 EUR, de quoi m’offrir une bonne paire d’amortisseurs, ainsi que la vidange et le calage de ma fourche (cf. Ma « brat style » à deux balles – Step 2).

S’agissant d’un GPS adapté à la moto, et de relativement bonne qualité, certains se demanderont sans doute pourquoi je ne l’ai pas conservé.

Je leur répondrais que, amateur de moto à l’ancienne, cela se ressent aussi dans ma façon de voyager, comptant plus sur les cartes et mon sens de l’orientation que sur la technologie, quitte parfois à devoir demander mon chemin (comme on dit dans mon coin, avec une langue on va partout…), ce qui amène souvent son lot de rencontres sympathiques.

Je ne sais pas si vous partagerez tous mon point de vue à ce sujet, mais, quoi qu’il en soit, j’avais envie de vous faire profiter de cette fameuse anecdote, telle que je l’ai racontée à Motoblouz.

En espérant qu’elle vous plaira au moins autant qu’au jury…

Enjoy!

Une superbe Yamaha RD 400 cafe-racer, sortie de chez les Wrenchmonkees.

Fumer ou piloter, il faut décider.

Il y a de ça quelques années, alors que je me baladais (sur une Honda CB 750 Seven Fifty à l’époque) sur le boulevard qui relie Tourcoing à Lille, je croisais en chemin un motard apparemment en panne, occupé à pousser sa vieille Yamaha sur la piste cyclable.

Je fis donc rapidement demi-tour afin de lui proposer mon aide, comme l’aurait fait tout motard digne de ce nom, soucieux d’entretenir ce qu’il reste de bon dans la réputation qui est la nôtre.

Arrivé à sa hauteur, et après l’avoir évidemment salué, je m’enquis de savoir quelle difficulté il pouvait bien rencontrer.

Le mec, l’air plutôt sympathique, m’annonça alors très calmement qu’il venait juste de casser sa boîte (sic !).

Cela ne lui avait visiblement pas fait perdre le sourire, ni même l’envie de tirer sur l’énorme joint (apparemment bien chargé, à en juger par l’arôme qui s’en dégageait) qui dépassait de son bec, et dont je me demandais s’il se l’était roulé avant de prendre la route, ou bien après être tombé en rideau…

Tout en lui faisant part de mon impuissance, comme de ma compassion, face à la situation qui semblait être la sienne, je jetais un regard plus attentif à sa machine, sans penser alors que celle-ci apporterait bientôt une réponse à mon interrogation concernant son bédo.

Il s’agissait d’une RD 400 blanche et rouge dans son jus, c’est à dire dans un état tout à fait opposé à celle des Wrenchmonkees que je vous ai glissée en illustration.

Malgré la patine et même, disons-le crûment, la rouille qui en prenaient possession, cela restait une belle bécane, et surtout suffisamment rare pour que je ne profite pas de cette occasion pour en décortiquer un petit peu la mécanique… Avec les yeux seulement, entendons-nous bien.

Machinalement, je partais donc de la carburation pour aller vers l’échappement, avant de bifurquer vers la fameuse boîte, puis la transmission.

Se faisant, je n’écoutais plus que d’une oreille ce garçon, vraisemblablement un peu stone, et qui m’expliquait alors que son moulin démarrant, et prenant ses tours normalement, l’action du sélecteur n’entraînant plus de réaction de la part de la roue arrière, il ne pouvait qu’avoir flingué sa boîte de vitesse…

C’est précisément à ce moment là, que mon regard s’est arrêté au niveau de son pignon de sortie de boîte, pour bondir d’étonnement jusqu’à sa couronne, et constater alors que cet avenant idiot avait simplement paumé sa chaîne en route !

Pour moi, dès lors, il était clair que ce pétard ne devait pas être le premier de sa journée.

Je le confrontais donc à son erreur d’appréciation, et à l’évidente réelle raison de son immobilisation, avant de lui indiquer la présence, 1 500 m en contrebas, d’un concessionnaire Yamaha justement, qui aurait certainement en rayon de quoi lui épargner de rentrer chez lui à pied.

Etait-ce bien raisonnable de ma part étant donné son état ?

Sans doute pas, mais que voulez-vous, voir un de ses semblables pousser sa monture est, pour un motard comme moi, quelque chose d’absolument insupportable.

Enfin, ni l’un ni l’autre n’ayant à ce moment là d’antivol pour sécuriser sa précieuse machine, dont feu la chaîne n’avait pas du subir de réglage de tension, ni même de graissage digne de ce nom, depuis des années, je n’ai pas pu le conduire jusqu’au bouclard évoqué.

Nous nous sommes donc quittés là, lui poussant sa bécane dans l’autre sens, avec la joie du mec qui aperçoit la lumière au bout du tunnel (et accessoirement s’est probablement enfilé trois ou quatre joints dans la même journée), et moi reprenant la route sur mon fougueux destrier, me faisant la réflexion que, quand on est défoncé, mieux vaut sans doute ne pas prendre la route…

A moins d’être sûr de ne pas tomber en rade, ce qui, sinon, pourrait bien nous amener à des diagnostics plutôt farfelus !

A bon entendeur…

A propos de Susokary :

Ch'timi né en 1978, et motard depuis le berceau qu'aura été le panier de mes vieux, j'ai commencé à rouler de mes propres roues en Honda QR 50, et chevauche aujourd'hui une Kawasaki W650 qui ne demande qu'à être customisée. Encore une "bratstyle à deux balles" ? Web monkey de métier, amateur de bière et passionné de moto, autrefois brasseur de "Chicks and beers", désormais au guidon de "Un pneu dans la tombe", j'apporte ma modeste pierre à l'édifice de quelques entreprises œuvrant dans l'univers motocycliste.

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