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Ma W650 ayant subi ses premières modifications esthétiques les plus visibles

Ma « bratstyle à deux balles » : étape #3…

Profitant de ce que ma machine était consignée chez Max Power, à qui j’avais confié, entre autres, le réglage de mes carbus et la modification de mes suspensions (cf. Ma « brat style » à deux balles – Step 2), je me suis alors attelé, de mon coté, à préparer l’étape suivante.

En effet, que ce soit pour adapter mon garde-boue avant, mon feu arrière, ou mes clignotants, il allait me falloir des pattes sur mesure.

En prévision, les jours précédents, je m’étais alors fabriqué des prototypes en acier et en carton, avec des matériaux de récup’, et ce jusqu’à ce que, par tâtonnement, je parvienne à trouver la meilleure dimension, le meilleur angle, ou encore le meilleur emplacement pour les perforations.

Ainsi, une fois satisfait du résultat, il ne me restait plus qu’à prendre les mesures des ébauches en question, avant de les reporter dans mon logiciel de dessin vectoriel.

« Pourquoi faire ? »

Me direz-vous.

Simplement, pour pouvoir confier le fichier obtenu à l’un de mes frangins, qui, travaillant dans la signalétique, compte parmi ses contacts professionnels quelques artisans faisant dans la découpe numérique.

Le résultat de cette commande ?

Des pièces taillées au millimètre près, de la manière la plus régulière qui soit, dans une feuille d’alu de 2 mm d’épaisseur, et qui ne demandaient alors plus qu’à être mises en forme.

Pour ce qui est de celles destinées au feu Lucas 477/1 et aux clignotants avant, rien de compliqué, un étau et quelques cales de bois m’ont permis de créer les angles adaptés, et de retrouver la forme des prototypes précédemment élaborés.

Pour ce qui est du garde-boue avant, par contre, il me fallait trouver quelque chose d’approprié pour pouvoir créer l’arrondi nécessaire, et, en farfouillant dans mon garage, la chose qui m’a semblé répondre le mieux à ce besoin, étant donnés sa forme, son diamètre, et sa robustesse, était un bocal à spaghetti.

Comme quoi, des fois, on fait bien de ne pas jeter un truc qui, pourtant, selon les apparences, ne devrait plus nous servir…

Parallèlement à ces démarches, j’avais également passé commande de quelques nouveaux éléments, à commencer par des clignotants que je souhaitais les plus petits possible, et en alu, de préférence ronds et noirs, sinon bruts.

Il m’aura fallu un moment pour en trouver à un prix abordable, et m’épargner de me rabattre sur un modèle chromé que j’aurais été forcé de faire sabler et repeindre, et c’est chez News Old Stocks que je me suis arrêté.

Cette enseigne disposait en effet de clignotants ronds et noirs, de 35 mm de diamètre seulement, et équipés de cabochons oranges légèrement fumés ; bref, exactement ce que je cherchais.

Comptez près de 80,00 EUR tout de même, tout frais inclus, pour quatre exemplaires, accompagnés de leurs ampoules et de leurs vis creuses de fixation.

Ayant par contre un doute sur le matériau dont ils étaient composés, ainsi que sur les délais de livraison, ne connaissant personne qui aurait eu l’occasion de tester cette boutique, j’ai préféré me fendre d’un coup de fil avant de passer commande.

J’ai alors été parfaitement accueilli par Lucio, le patron, et celui-ci a su me confirmer, après vérification auprès de son fournisseur, que ces clignotants étaient bien en aluminium.

Par contre, s’agissant d’un produit fabriqué au Japon, et qui transiterait via ses entrepôts en Suisse, il avait préféré m’annoncer un délai de six semaines.

N’ayant pas trouvé de meilleur rapport qualité/prix, j’ai alors validé mon achat malgré l’attente envisagée, et, en les recevant finalement au bout d’un mois à peine, je n’ai vraiment pas eu à le regretter.

Dans un tout autre registre, ayant constaté que mes plaquettes avant étaient en fin de vie, je me suis dit que c’était une bonne occasion pour remplacer aussi le disque, celui-ci ne m’ayant jamais paru bien esthétique.

J’aurais pu me contenter d’en peindre le flasque, comme Deus Ex Machina par exemple l’a déjà fait sur certaines de ses préparations, mais j’avais envie de quelque chose de plus aéré, de visuellement plus léger, et il me semblait savoir que les disques de Zéphyr disposaient des mêmes entraxes.

J’ai alors tenté d’en connaitre le prix, en contactant l’une des concessions Kawasaki que compte la métropole lilloise, mais ces établissements traditionnels ne sont décidément pas nos alliés, pour ce genre de projet.

En effet, la première chose que l’employé au bout du fil a jugé bon de me demander était le numéro de série de ma Zéphyr, et, quand je lui ai expliqué que c’était en fait pour ma W650, ça n’a pas eu l’air de bien lui plaire.

Il m’aura même fallu insister un peu, pour me voir annoncer, en soupirant, quelque chose comme 320,00 EUR l’unité.

Evidemment, pas question de dépenser une somme pareille, et je me suis alors rabattu sur la Bay, où j’ai trouvé, pour presque 3 fois moins cher, et le disque, en provenance de chez Kagizume, et les plaquettes.

A ce stade, j’en aurais bien profité aussi pour remplacer la durite par un modèle « aviation » sur mesure, celle d’origine étant devenue légèrement trop longue depuis que la fourche a été raccourcie (cf. Ma « brat style » à deux balles – Step 2), et le liquide commençant à dater un peu, sa vidange n’aurait pas été superflue.

Malheureusement, les caisses étant provisoirement vides, cette intervention allait devoir attendre que d’autres pièces trouvent preneurs.

En attendant, je pouvais déjà procéder à un premier montage « à blanc » des quelques éléments réunis, non sans avoir, au préalable, coupés et ébavurés correctement mes garde-boue alu’, à l’aide d’une disqueuse d’abord, puis d’une lime et d’un morceau de toile émeri.

A l’avant, les nouvelles pattes de phare sont aussi venues ajouter un peu de ce même et noble matériau, me permettant, au passage, de descendre légèrement l’éclairage en question, de manière à ce que celui-ci se retrouve un peu plus dans l’alignement de la selle et du réservoir.

J’aurais préféré le remplacer carrément par un petit Bates noir, malgré le fait que sa forme ne me déplaisait pas du tout, mais cela m’aurait, en quelque sorte, obligé aussi à remplacer le tableau de bord, et ce afin d’éviter de créer une malheureuse disproportion.

Or, s’agissant de compteurs électroniques, les alternatives sont rares, et surtout coûteuses, ce qui rend la chose difficilement compatible avec mon budget limité.

Ce qui me console, c’est qu’une telle intervention m’aurait fait perdre l’historique de mon kilométrage, et m’aurait aussi forcé à modifier mon faisceau électrique, avec le risque, bien entendu, de compromettre la fiabilité de ma machine.

Il me semblait alors plus judicieux, simplement, de descendre le tout de deux ou trois centimètres, et ce afin de dégager un peu les pontets visuellement, et peut-être même d’apercevoir ma roue avant par dessus mon guidon.

Malheureusement, et alors que mes entretoises taillées dans un petit tube d’aluminium étaient déjà prêtes, je me suis rendu compte que, le contacteur, du fait de la forme du neiman sur le cadre, ne pouvait, lui, pas bouger d’un pouce en l’état.

Dans ces conditions, à moins de transformations plus lourdes, imposant notamment la délocalisation du contacteur, et une modification du té supérieur, les compteurs ne pouvaient guère descendre plus que d’un centimètre, un abaissement par ailleurs facilement obtenu en modifiant simplement la patte d’origine.

De ce fait, concernant le phare, pas question de le placer trop bas lui non plus, au risque de créer un trop gros vide sous le tableau de bord, ce qui n’aurait sans doute pas été beaucoup plus heureux.

Finalement, bien que cela ne corresponde pas exactement à l’idéal que je m’étais fixé, je trouve quand même l’ensemble satisfaisant de ce coté pour le moment, et garde mes idées d’améliorations pour la suite.

A l’arrière, par contre, le résultat obtenu ne me convient pas tout à fait, la découpe du garde-boue, inspirée de certains Sportster de chez Hidemo, étant un peu trop brute, et le faisceau électrique du feu, simplement passé sous la selle, un peu trop apparent.

Qu’à cela ne tienne, il sera toujours temps de revoir ces détails au moment de redémonter mes pattes « maison » pour les mettre en peinture.

En attendant, je peux déjà reprendre un peu la route, et vous faire profiter de quelques clichés de cette étape intermédiaire.

Enjoy!

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A propos de Susokary :

Ch'timi né en 1978, et motard depuis le berceau qu'aura été le panier de mes vieux, j'ai commencé à rouler de mes propres roues en Honda QR 50, et chevauche aujourd'hui une Kawasaki W650 qui ne demande qu'à être customisée. Encore une "bratstyle à deux balles" ? Web monkey de métier, amateur de bière et passionné de moto, autrefois brasseur de "Chicks and beers", désormais au guidon de "Un pneu dans la tombe", j'apporte ma modeste pierre à l'édifice de quelques entreprises œuvrant dans l'univers motocycliste.

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5 commentaires

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  1. A propos de Susokary...

    Salut Yves,
    Très simplement en fait.
    Je place d’abord un morceau de scotch de peintre, sur lequel je peux dessiner précisément mon tracé.
    Ensuite, j’utilise une scie à métaux pour la découpe, et je prends mon temps pour bien suivre ma trajectoire.
    S’il reste quelques grosses aspérités, je les élimine à la lime.
    Finalement, je ponce longuement l’arête avec une cale de bois et de la toile émeri.
    Et voilà.
    L’alu se travaille vraiment facilement, n’ai pas peur de t’y risquer !
    ;)

  2. A propos de Yves...

    Ok, merci.
    Je n’ai jamais essayé, mais avec tes infos, si l’occasion se présente je tenterais le coup.

  3. A propos de Lucio...

    Salut,
    Tu n’aurais pas une photo de ta moto finie ?
    Je la mettrai bien dans mon album photo.
    A bientôt.
    Lucio

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