Edit du 05 février 2013 :
Si le mode de contribution auquel ce post fait allusion n’a plus cours (cf. bilan de l’année 2012), l’interview menée à l’époque, elle, reste d’actualité. Bonne lecture !
Razor, que j’ai personnellement plus l’habitude d’appeler Evald (ne me dîtes pas « à tes souhaits », on nous l’a déjà faîtes…), est le 3ème de mes frangins à se porter volontaire pour rejoindre l’équipe de nos précieux contributeurs, après Thomas et Le Robuste.
Mais vous allez vite découvrir, à la lecture de l’interview qui suit, que sa contribution va parfois bien au delà de la simple curation…
UPDLT : Quel âge as-tu, et dans quelle région vis-tu ?
RAZOR : J’ai 28 ans et je vis dans le Nooooord…
UPDLT : Quand et comment ta passion pour la moto est-elle née ?
RAZOR : J’ai grandi avec : un daron motard qui, il faut le préciser, arrêtera la moto à ma naissance, mais qui depuis suit toujours la culture de plus ou moins près, et 2 grands frères passionnés eux aussi, dont notre serviteur !
(Et les plus jeunes frangins/frangines suivront sans doute rapidement…)
J’ai énormément de bons souvenirs autour des 2 roues.
A 4-5 ans, les brûlures au mollet sur l’échappement de notre Honda QR 50, après chacune de nos multiples chutes (je n’avais alors même pas encore la force de relever moi-même la moto !).
A 14 ans, les premiers tours de roues sur route ouverte en MBK 51, tapée à mort par le frangin façon cafra sauce Biactol, et la découverte d’une certaine forme d’indépendance, alors que nous vivions en Ardèche à cette période, et que les longues virées entre potes nous donnaient l’impression de vivre « L’équipée sauvage » en Vivarais…
A 16 ans, les 1ères machines à vitesses, avec d’abord une Aprilia RS qui finira encastrée dans une Ford Sierra, la faute à une tentative de dépassement un peu ambitieuse, et qui m’aura couté une partie de mon genou et mis 4 mois à l’arrêt complet.
Cette moto me sera finalement volée à peine 2 semaines après avoir repris la route avec, et 4 mois passés à la retaper elle aussi en une sorte de cafe-racer…
Que de bons souvenirs !
Celle-ci sera donc remplacée par une autre 50 cm3, une Malaguti supermotard avec laquelle je me marrais tout autant !
Mais cette dernière me vaudra d’autres blessures : fracture de la clavicule droite, du scaphoïde droit, du coude droit, d’une cote droite, etc… Bref, surtout du coté droit donc, mais également la perte d’1 mois 1/2 de mémoire à cause d’un traumatisme crânien…
On peut dire qu’à l’époque plus que jamais j’avais « un pneu dans la tombe », et que j’exploitais mes petites cylindrées au maximum de leurs capacités !
UPDLT : Quelle(s) moto(s) possèdes-tu actuellement ?
RAZOR : Une Suzuki 650 SVS de 2000 (époque carbus), une moto très sympa à l’usage, et dont j’ai récemment attaqué la transformation.
Je tente actuellement de la dépouiller au maximum pour lui donner une tronche de cafe-racer moderne.
Evidemment, j’espère être bientôt en mesure de vous présenter des photos de ce projet, dès qu’il aura suffisamment avancé…
UPDLT : Quelle moto rêverais-tu de posséder, si tes moyens n’étaient pas limités ?
RAZOR : Même avec des moyens illimités, je ne pense pas que mon « daily-ride » serait une moto au tarif exorbitant.
Je me verrais bien rouler en HD raisonnablement « bobber-ized », de quoi se balader en duo tout en préservant ce qu’il me reste de squelette entier.
Par contre, en bon fétichiste, je pense que j’aurais également toute une branlée de bécanes de piste, mono ou bi de légende, de l’incontournable Norton Manx à la Matchless G50 / AJS 7R (ma préférée !), ainsi que pourquoi pas une Honda VTR SP1 (pour le fun !).
En fait, en répondant à cette question, je me rends compte à quel point je ne peux en aimer qu’une, et à quel point mes goûts sont hétéroclites, tout le contraire de sectaires !
UPDLT : Quels sont l’endroit et les circonstances de la meilleure balade à faire selon toi ?
RAZOR : En France, l’Ardèche que je connais bien offre des décors propices aux ballades inoubliables à mon avis.
Sinon, je suis aussi très curieux des routes suisses que je ne connais pourtant qu’en bagnole pour le moment, mais auxquelles je trouve un certain charme.
Pour ce qui est des circonstances : une bande de potes/frangins, une étape BBQ/côte à l’os/gros sel/rosé au détour d’un bivouac… Et zou !
UPDLT : En dehors de la moto, as-tu un autre passe-temps, une autre passion ?
RAZOR : Le graphisme, et plus généralement tous les domaines créatifs dans lesquels j’essaie de m’exercer le plus possible.
Je me suis complètement pris de passion notamment pour la création d’identités visuelles et logotypes depuis quelques années, j’en ai d’ailleurs en partie fais mon métier.
Voici une bonne occasion de préciser, au passage, que j’ai l’honneur et le plaisir d’être le créateur du logo entre autres de « Un pneu dans la tombe » !
Sinon, à part ça, j’aime vraiment beaucoup le BBQ…
UPDLT : Comment as-tu connu « Un pneu dans la tombe », et qu’est-ce qui t’a donné envie de consacrer un peu de ton temps et de ton énergie à ce projet ?
RAZOR : Comme je l’ai évoqué plus haut, je suis le 2ème frangin du patron (ce qui aide pour avoir un poste sans avoir à coucher…), c’est donc naturellement que j’ai été très tôt informé de ce projet.
Pour le reste, l’idée de participer à la promotion et de populariser cette culture motocycliste qui nous est chère m’a rapidement séduit, d’autant plus que je n’aime ni les intégristes ni ces cercles qui se veulent trop élitistes ou fermés.
UPDLT : De quelle(s) source(s) as-tu accepté d’assumer la curation, et pourquoi celle(s)-ci ?
RAZOR : Je m’occupe de vous transmettre les plus belles prépas visibles sur le site de Return of the Cafe-Racers, dont le contenu à mon avis vaut le détour et colle bien à l’esprit de « Un pneu dans la tombe ».
Je confirme, ce n’est pas pour rien que j’avais ajouté Return of the Cafe-Racers à la liste des sites que j’espérais voir pris en charge, et, pour ne rien manquer de la sélection de Razor à l’avenir, n’hésitez pas à nous rejoindre sur Twitter et/ou Facebook.
Par ailleurs, il y a fort à parier que le logo de « Un pneu dans la tombe » ne fait que marquer le début de ses contributions graphiques au projet, alors, si celui-ci n’est pas pour vous déplaire… Keep in touch!
La brûlure sur le mollet, une marque de fabrique !!!
Me suis fais la même avec mon PW, et même Manue s’est cramé le mollet en descendant du TLR.