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European Hot Rod & Custow Show 2014 : Chimay sous la drache !

European Hot Rod & Custow Show 2014 : Chimay sous la drache !

Les images du dernier European Hot Rod & Custow Show de Chimay (et les anecdotes des potes qui y avaient alors participé) nous avaient bien mis l’eau à la bouche, et l’édition 2014 nous paraissait de ce fait relativement incontournable. Erreur, après coup on se rend compte qu’on aurait pu, cette année, zapper l’évènement sans regrets (ou presque). Explications…

« Avec un ciel si bas, qu’un canal s’est perdu… »

D’entrée de jeu, on était assez peu confiants vis à vis de la météo, du fait qu’un sérieux risque de grosses averses avait été annoncé. Mais la motivation l’emportant sur le scepticisme, nous étions quand même 2 (avec mon pote Olivier de Liège) a vouloir tenter l’aventure. A « 07h58 ce samedi-là » (film à voir s’il en est) pas une goutte ne tombait sur la métropole, mais difficile de savoir comment les choses se passaient (et allaient se passer) dans les Ardennes, à 2 bonnes heures de route de là.

« Avec un ciel si gris, qu’un canal s’est pendu… »

En fait, il avait déjà plu une bonne partie de la nuit sur place, et à l’aube, la pâture censée nous accueillir (les visiteurs et les exposants) par endroit ressemblait déjà à un putain de sacré marécage ! Pour vous dire, la reconnaissance était limite de mise avant de traverser à gué avec les bécanes.

« Avec le vent du nord, qui vient s’écarteler… »

N’empêche, ayant roulé tout l’aller (au frais mais) au sec, en arrivant sur le site et en découvrant côte à côte : customs, choppers, rat rods, dragsters, muscle cars et autres gassers (dont plus d’un arrivé par la route), et même un mur de la mort, le tout au son d’une bonne musique rockab, je peux vous dire qu’on se sentait réchauffés et qu’on avait la banane ! Au sens figuré, j’entends. Tout le potentiel de ce rassemblement n’était donc pas difficile à déceler, mais pour le coup la fête a été gâchée, elle est littéralement tombée à l’eau. A plus forte raison que, craignant ce qui est finalement arrivé, beaucoup n’ont pas fait le déplacement, il n’y avait pas la foule de l’édition précédente et l’endroit aurait pu recevoir bien plus d’exposants.

Du coup, les visiteurs présents regrettaient d’autant plus un billet au prix (n’ayons pas peur de le dire) carrément prohibitif en période de crise : 25,00 EUR le dimanche, passe encore, mais 50,00 EUR le samedi… Inutile de vous dire que cela a fait grincer quelques dents ! En fait, mieux vaut réserver pour tout le week-end et casquer seulement 40,00 EUR en prévente, c’est nettement plus intéressant. A bon entendeur… Surtout si on aime l’ambiance camping, et le fait de pouvoir profiter de dormir sur place pour abuser de la buvette faire la fête avec les potes jusqu’à tard dans la nuit, avant d’être réveillé tôt le matin par un hot rod effectuant des donuts à quelques mètres de sa tente !

« Le prix s’oublie, la qualité reste. »

Pour ce qui nous concerne, nous disposions heureusement de laissez-passer gratis d’accréditations presse, et il y avait quand même assez de choses à voir et de rencontres à faire pour nous occuper une demi journée. Cela aura notamment été l’occasion de croiser in real life Sébastien Lorentz, notre personnalité UPDLT de l’année, et de l’aider à descendre de son camtar entre autres machines son incroyable « Sprint Beemer », inscrite aux runs normalement prévus sur la piste de Chimay. Malheureusement, avec cette météo pourrie ils n’ont pas pu avoir lieu en notre présence, et ont été rapidement interrompus le lendemain.

« J’ai hésité à changer le pneu, mais finalement je suis venu avec le slick à l’arrière. »

Ouais, sûr que c’était pas la meilleure config ce fameux week-end pour claquer un record estampillé Lucky Cat Garage, et vu les conditions, le montage d’un kit NOS encore en projet à ce moment-là aurait sûrement été de trop !

De notre coté, on a préféré mettre les voiles peu après le déjeuner, et avoir siroté une mousse curiosité à base de bière et de gingembre en écoutant de la bonne musique live sous le chapiteau. Une grosse averse venait de passer, comme un signal annonçant une tempête à graver dans les annales. Et effectivement, le chemin du retour s’est révélé être un véritable enfer, un périple de plus de 3 heures passées à lutter contre des précipitations apocalyptiques, un déluge, un naufrage, une perdition… Avec le risque en plus de tomber en rade, quand t’as comme moi une jolie admission directe bien exposée à la place de ta boîte à air d’origine.

« Fuck the rain! »

On aura quand même eu le temps de nouer quelques contacts intéressants dont je vous reparlerais bientôt, d’apercevoir des bécanes que j’espère pouvoir vous présenter prochainement. Pour le moment, je vais accorder un peu de temps à mes carbus, faut que je purge mes cuves et démonte mes gicleurs pour souffler dedans…

A propos de Susokary :

Ch'timi né en 1978, et motard depuis le berceau qu'aura été le panier de mes vieux, j'ai commencé à rouler de mes propres roues en Honda QR 50, et chevauche aujourd'hui une Kawasaki W650 qui ne demande qu'à être customisée. Encore une "bratstyle à deux balles" ? Web monkey de métier, amateur de bière et passionné de moto, autrefois brasseur de "Chicks and beers", désormais au guidon de "Un pneu dans la tombe", j'apporte ma modeste pierre à l'édifice de quelques entreprises œuvrant dans l'univers motocycliste.

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3 commentaires

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  1. A propos de Susokary...

    Ouais, comme tu dis Séb, et en plus on a raté ça nous du coup.
    Putain de pluie !
    M’enfin, au moins on se sera vus.
    ;)

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