Une fois de plus nous avions rendez-vous à Aniche, autour d’un barbec, une binouze à la main, pour un nouveau « Ramène ta merguez » qui aura rassemblé des dizaines de bécanes…
Sobre ? Vegan ? Cycliste écolo ? Fan de Christophe Maé ? Bienvenue dans l’enfer sur terre ! Ici c’est « Ramène ta merguez », frère. Les guitares sont saturées, la viande bien grillée, les désoiffeuses plutôt houblonnées, et les bécanes… « piégeuses, bruyantes et caractérielles », faut-il le préciser !?
C’est la cinquième année consécutive que nous prenons part à cet évènement, organisé par Seb Cycles et Four Finger Motors Stef traditionnellement. Cette fois-ci Seb n’a pas pu être de la partie, mais Stef nous a une nouvelle fois généreusement accueilli. Pour nous c’est toujours l’occase d’une virée dans la cambrousse, et à l’arrivée de partager 2 ou 3 mousses. L’occase aussi de retrouver des copains qu’on a moins le loisir de croiser, et de rencontrer de nouveaux camarades pour certains venus de loin !
On amène juste notre barbaque et notre bonne humeur, et notre hôte se charge d’aménager sa cour intérieure. Sur place les nanas tiennent la buvette, tandis que les mecs font craquer les allumettes. Et une fois les barbecs bien chauffés, chacun trouve place au dessus des braises incandescentes, on est entre gentlemen civilisés. Bon, ok, une fois les gars à leur tour bien allumés, y a bien un pneu ou deux qui se mettent à fumer… Mais jamais je n’ai retrouvé mon étron pendu à une grue en train de cramer !
Blague à part, chaque édition nous a laissé le souvenir d’une bonne soirée. Et cette année Stef avait même sollicité un groupe pour nous ambiancer : le Blue Pepper Trio, que les amateurs de blues rock dont je suis n’ont pas boudé.
A l’heure où notre univers est ultra-récupéré, où les marchands du temple s’immiscent partout par intérêt, il est encore quelques irréductibles pour résister, et proposer des trucs à la bonne franquette en toute simplicité. Juste pour le plaisir, juste pour la convivialité… Des rassemblements « à l’ancienne, piégeux, bruyants et caractériels », je serais tenté d’affirmer ! Et tels des chevaliers, ces gens mériteraient d’être décorés.