Racer, marque française née en 1927, propose quelques modèles de gants moto homologués, et parmi eux, les Stance que je viens de soumettre à l’épreuve du test…

Fondée durant l’entre-deux-guerres, Racer est une marque française spécialisée dans la création de gants destinés aux skieurs, aux cavaliers, aux cyclistes… Et évidemment aux motards ! Bientôt un siècle d’existence, et presque 50 ans d’expérience dans le monde de la moto. Un parcours qui leur a permis de se forger un style et un savoir-faire, et qui fut ponctué d’innovations. Je pense notamment à leurs premiers gants chauffants, en 1982, ou à leur concept de gants connectés, tout récent.

Edit du 04 février 2019 :
Au moment où je rédigeais cet article, Racer publiait sur sa page cette intéressante vidéo que j’ajoute ici, et qui dévoile une partie de leurs méthodes de travail… Intéressant !

Parmi leurs plus belles références actuellement, les Stance sont un modèle plutôt mi-saison, 100 % cuir de chèvre pleine fleur. Dotés d’une coque flexible en Ergoflex qui recouvre le poing, ce sont des gants moto homologués CE EPI niveau 1. Souples et confortables, ils restent malgré ça élégants, discrets et indémodables. Nul doute qu’ils sont à même de séduire les amateurs de cafe-racers et autres scramblers, voire même les « distinguished gentlemen » comme on dirait à c’t’heure.

Remarquez également la présence d’une doublure en mesh agréable au toucher, ou encore celle de perforations recto-verso les rendant respirants, les rabats en Velcro permettant d’ajuster le serrage aux poignets, ou la matière tactile, au niveau du pouce et de l’index, facilitant l’interaction avec un écran. Les tailles proposées, finalement, vont du S au triple-XL, soit du jockey au titan.

Le mot du taulier :

Des gants moto homologués, coqués mais stylés, qui parviennent à offrir un look sobre et rétro : c’est ça qu’il nous faut ! Je ne me suis donc pas fait prier pour tester les Stance, de chez Racer, un modèle pour ceux qui ont autant l’esthétique que la sécurité à cœur.

Mêlant cuir plein et cuir perforé, leur style vintage est encore renforcé par les bourrelets au niveau de la paume et du poignet. Surlignés de coutures jaune à l’extérieur, tapissés de mesh rouge à l’intérieur… « Pas plous dé 3 couleurs, c’est magnifaïque ma chérie ! », qu’elle disait. Aussi, la marque est à peine visible, ici, discrètement imprimée en doré là où la manche vient se poser.

Avec une paire de sous-gants en complément, je les portais encore sans soucis au moment de cet essai en novembre dernier. Voilà donc un exemplaire qui peut vous emmener jusqu’aux portes de la pire saison. Mais pour l’hiver cependant, vous choisirez peut-être une autre solution. Bonne nouvelle pour les gauchers : ils ont pensé à coller de la feutrine des deux côtés. Pratique encore pour manipuler un GPS sans lâcher l’accélérateur, et donc perdre de la vitesse par rapport aux autres usagers. Des fois qu’en chemin tu croiserais une « zone de danger » à signaler…

En parlant de signaler, une chose que je me dois de préciser : ces gants motos m’ont paru plus étroits que d’autres au moment de les enfiler. Une fois dedans, pas vraiment de soucis me concernant. Au contraire, c’est presque une seconde peau en terme de confort et de préhension. Mais si vous avez des mains de maçon, je vous conseille quand même de les essayer avant d’acheter.

A noter que les Stance existent également en marron, et qu’il me serait difficile en terme d’attrait de départager ces deux versions. D’ailleurs la marque compte d’autres modèles séduisants dans son inventaire. Pour ce qui est de celui-ci, il vous en coûtera (hors soldes/promos !) près de 80,00 EUR la paire. A ce qu’on dit le prix s’oublie, pourvu que le charme et la protection tiennent bon. C’est aussi votre avis ?

P.S.: J’ajoute une photo chipée à la marque, histoire que vous ayez aussi une idée de ce à quoi ressemble cette autre déclinaison. Alors, vous les préférez en noir ou en marron ?

A propos de Susokary :

Ch'timi né en 1978, et motard depuis le berceau qu'aura été le panier de mes vieux, j'ai commencé à rouler de mes propres roues en Honda QR 50, et chevauche aujourd'hui une Kawasaki W650 qui ne demande qu'à être customisée. Encore une "bratstyle à deux balles" ? Web monkey de métier, amateur de bière et passionné de moto, autrefois brasseur de "Chicks and beers", désormais au guidon de "Un pneu dans la tombe", j'apporte ma modeste pierre à l'édifice de quelques entreprises œuvrant dans l'univers motocycliste.

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