Exit les 500 Classic, les virées proposées par Mono 500 se font maintenant aux guidons de Royal Enfield 650 Interceptor sur mesure, enjolivées et améliorées par Le Motographe…
Envisagent-ils de rebaptiser leur agence de voyages moto « Twin 650 » ? Toujours est-il que les gars de Mono 500 sont, comme moi, tombés sous le charme de la nouvelle Royal Enfield 650 Interceptor. Voilà bientôt quinze ans qu’ils sont fidèles à cette marque, et emmènent des motards en quête de découverte et d’évasion arpenter les pistes de l’Amérique latine notamment. De l’Altiplano argentin, au Salar d’Uyuni bolivien, en passant par la jungle colombienne… Leur conquête des grands espaces impliquait jusqu’ici d’antiques 500 cm3. Mais l’actuel bicylindre indien, avec son prix contenu, son look vintage et son supplément d’agrément, leur fournit un support idéal pour la poursuite de leurs aventures.
« C’est l’histoire d’une belle rencontre faite à Wheels & Waves l’année passée… Nous suivions le travail de Yann et Jérôme, respectivement designer produit et soudeur métallurgiste de métier, qui ont fondé ensemble l’atelier de préparation Le Motographe. Et puis en septembre dernier nous avons décidé de mettre nos expériences en commun sur ce projet. Ce sont deux mordus d’enduro qui connaissent l’intérêt d’une partie cycle optimisée, dotée de suspensions performantes et d’une bonne répartition des masses. »
Leur mission ? Bonifier cette base déjà saine et polyvalente, avec un cahier des charges tenant pour ainsi dire en trois mots : faire simple, beau, et efficace. Et le résultat a été obtenu à temps, en début d’année, pour le Salon du 2 Roues à Lyon. Dans les faits, ils se sont attelés à rendre la Royal Enfield 650 Interceptor encore un peu plus sexy, plus confortable, plus pratique, plus robuste, et plus efficiente. Leur ambition, en définitive, était de parfaire cette bécane pour pouvoir l’emmener barouder autour du monde. Mais c’est en Occitanie que le baptême du feu a été organisé, avec pour terrain de jeu la chaîne des Cévennes, le parc des Grands Causses, les gorges du Tarn… Cocorico !
« Pour arranger le look de cette moto, mais surtout pour l’alléger et permettre au twin de mieux respirer, nous avons créé une ligne d’échappement en inox, avec des silencieux démontables de taille réduite. Un solide sabot en alu vient défendre le collecteur à l’avant, tout comme le bas moteur en complément des pare-carters. Dans le même matériau nous avons également conçu une grille de protection pour le radiateur, un mini saute-vent, et des garde-boue plus cossus que ceux d’origine. Le porte-paquet à l’arrière est en revanche en acier thermolaqué. »
Il est accessoirement modulable, pouvant accueillir au choix un sac de selle ou un strapontin passager, et dans le même temps des sacoches latérales grâce aux supports optionnels. A la fois costaud et discret, il s’intègre (comme le reste) harmonieusement à la machine, et devrait résister aux inévitables agressions qui l’attendent sur les chemins de traverse. Notez que chacune des pièces développées bénéficie d’un design soigné, de fournitures de qualité et d’une fabrication française. Tandis que, naturellement, les autres ont été chinées chez des partenaires de choix, sélectionnés pour leur expertise dans leurs domaines respectifs.
« Les clignotants à LED, taillés dans la masse, étanches et homologués, proviennent de chez Kellermann. Ils éclairent fort, ne vibrent pas, et sont virtuellement incassables. Pour les pneus on se tourne de nouveau vers l’Allemagne, vers Heidenau en l’occurrence. On a commencé avec les K67 qui font des merveilles en off-road et ont une bonne longévité, mais on propose maintenant aussi les K60. Ils offrent la même durabilité, mais s’adaptent par contre à plus de situations et se montrent notamment plus sécurisants sur route mouillée. »
Côté suspensions, c’est aux spécialistes suédois qu’ils s’adressent : Öhlins, du sérieux. Ils peuvent ainsi fournir, pour l’avant comme pour l’arrière, des éléments réglables, adaptables à tous les terrains et tous les gabarits. Et cela s’ajoute au confort procuré par Sellerie Concept, qui ménage déjà le pilote comme l’éventuel passager. Sous cette selle maison, disponible dans des teintes variées, l’espace nécessaire à la trousse à outils vitaux a été aménagé. Preuve que les aspects pratiques n’ont pas été négligés ! Et bien sûr nos camarades ont installé une prise USB, laquelle peut alimenter les gadgets technologiques de notre époque, ne serait-ce que pour faciliter la navigation.
« Il nous manquait encore la bagagerie. Et là c’est chez Longride que l’on a trouvé notre bonheur. Mixant toile cirée imperméable et cuir pleine fleur, leur gamme est particulièrement élégante, elle s’accorde parfaitement à l’état d’esprit de nos montures. Souples et légères, les sacoches ont une capacité de 19 L, de quoi emmener plus que le strict minimum. Au besoin, leur système d’accroche par bretelles réglables permet de les porter comme un sac à dos, et de garder ses affaires près de soi lorsque l’on s’éloigne de la moto. »
Envie de l’un ou l’autre de ces équipements, pour bolider votre propre Royal Enfield 650 Interceptor ? Sachez que l’ensemble est désormais disponible sous la forme de kits « plug & ride », ou bien au détail. En quelques tours de clés, même avec deux bras gauches, et sans modifications irréversibles, vous pouvez donc gérer votre personnalisation à la carte. Merci qui ? Merci Mono 500 et Le Motographe.