« A wheel in the grave », c’est l’ouvrage, à la fois musical et photographique, auquel ont donné naissance Victor Sbrovazzo et Arnaud Diemer après une belle virée à bécanes.
Pas une semaine ne passe sans que je reçoive des mails inattendus. Mardi dernier par exemple, on m’interrogeait pour savoir où trouver des pare-carters pour une HD 1340 Fat Boy de 96 équipée de commandes avancées… Comme si j’étais les Pages Jaunes !? Néanmoins peu de temps avant, un autre message me parvenait, plus intéressant. C’est alors Victor qui m’écrivait, pour me présenter le dernier projet de son groupe de blues rock, Dirty Deep.
« Bonjour,
Je découvre votre existence, alors qu’on a récemment sorti un bouquin multimédia (livre de photos & disque de reprises) baptisé « A wheel in the grave ».
Coïncidence !?
L’an dernier, pour fuir la morosité provoquée par la crise sanitaire, on s’est lancé dans un road trip à moto depuis ma natale Alsace jusqu’à la sublime Corse.
Le photographe et vidéaste Arnaud Diemer m’a accompagné dans cette virée, et a immortalisé les souvenirs qui illustrent notre carnet de voyage.
Je crois qu’il avait autant que moi envie de retrouver à la fois du contact et de l’espace.
Nous avons un rapport fort à la route, et la tailler à ce moment-là relevait du besoin viscéral.
En chemin nous avons fait de belles rencontres musicales, mais aussi artisanales.
Pour finir, je vous joins quelques images et une vidéo à ce sujet, que peut-être vous voudrez relayer, et reste à disposition pour toutes questions.
Excellente journée ! »
Voilà, une fois n’est pas coutume on me donne l’occase de vous causer musique. Car j’ai pu écouter l’album en question, et il est plutôt cool ! J’ai bien apprécié ce que j’ai entendu, bien aimé ce que j’ai vu s’agissant du clip ci-dessous, aussi naturellement je vous en fais profiter. S’ils jouent habituellement leurs propres compositions, ici six covers de morceaux fameux constituent le bluesy « A wheel in the grave ». Et chacun est interprété en compagnie d’un invité ayant d’une façon ou d’une autre inspiré le groupe durant sa carrière. Pour « You’re gonna miss me » par exemple (reprise de 13th Floor Elevator), c’est Scott H. Biram qui s’y colle avec notre trio.
« Il était un artiste phare pour moi, lorsque je me suis lancé en solo. C’est grâce à lui que j’ai découvert que l’on pouvait mélanger le blues et le rock, et qu’on pouvait même le faire en one man band, en jouant de plusieurs instruments à la fois. »
Les mauvaises langues souligneront peut-être que nos camarades se baladent en 125. Personnellement je préfère encourager que dénigrer, d’autant plus que je suis moi-même passé par là, comme beaucoup, possiblement comme vous, pour des raisons à la fois budgétaires et réglementaires ; bref. Surtout, étant donné les bornes qu’ils avalent en petites cylindrées, je ne serais pas surpris de les voir passer leurs permis un de ces jours ! Quoi qu’il en soit, souhaitons leur bonne route.
Pour en revenir à Dirty Deep, c’est donc Victor Sbrovazzo qui a fondé ce groupe voilà une décennie. Courant 2013 Geoffroy Sourp l’a rejoint à la batterie, et puis en 2016 Adam Lanfrey a débarqué avec sa basse, pour compléter cette formation qui s’est donc pas mal enrichie au cours de son existence. Aujourd’hui, ils peuvent se vanter d’avoir sorti une poignée d’albums et donné des centaines de concerts à travers le monde, partageant parfois la scène avec des noms célèbres tels que Johnny Hallyday, Carlos Santana, ou Jim Jones. Tandis que dans quelques jours, ils se produiront simplement chez eux lors de l’évènement Strasbourg Passions et Elégance. Noté les Rhénans ?
Je les ai vus en concert à Strasbourg, vraiment sympa !
Ils seront également de la partie au rassemblement organisé dans la foulée du DGR.
Enfin ça bouge chez nous…
Tu veux dire à Strasbourg Passions et Elégance, comme indiqué dans l’article ?
🤓