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Coupes Moto Légende 2018 : notre virée à travers l'objectif d'Olivier Touron...

Coupes Moto Légende 2018 : notre virée à travers l’objectif d’Olivier Touron…

Notre précédent rasso national nous avait menés en Auvergne, sur les hauteurs de Clermont ; pour ce nouvel évènement UPDLT, on s’était donné rendez-vous aux Coupes Moto Légende, à Dijon !

Pour l’organisation de notre second rasso national, naturellement on souhaitait une destination assez centrale. Rapidement l’idée s’est imposée d’aller à Dijon. A Dijon, et même précisément à Dijon-Prenois, là où étaient organisées les Coupes Moto Légende pour la 26ème fois. Pourquoi ce choix ? Outre la situation géographique, une piste emblématique, la présence d’une quantité folle de belles motos, et des sessions de roulage qui ne sont pas des démos. C’est qu’ils attaquent les bougres, même les vieux de la vieille ! Avec leurs bécanes « à l’ancienne, piégeuses, bruyantes et caractérielles »

Le projet de cette virée a donc immédiatement séduit des membres d’UPDLT, surtout des habitués de nos petits rassos en régions, enthousiastes à l’idée de parcourir quelques centaines de bornes aux guidons de leurs brêlons. Dordogne, Languedoc, Auvergne, Yonne… Les quatre coins de la France étaient représentés ; a fortiori avec un Normand et un couple de Marseillais particulièrement motivés, ces derniers ayant chacun de leur côté pris la route seuls au petit matin, quand nous les Ch’tis étions quand même quelques-uns. Dix au total, ce qui inclut notre camarade Olivier Touron, photographe de son état, toujours un doigt sur le bouton. Tout le week-end il se sera appliqué à nous fabriquer des souvenirs de cet évènement dont nous n’avons eu qu’à profiter.

C’est donc tôt le vendredi que nous avons quitté la métropole lilloise avec nos machines, et l’objectif en tête de planter nos guitounes à l’arrivée avant l’apéro. Les monter après y en a qu’ont essayé, y ont eu des problèmes, t’sais ! Bref. Une petite heure d’autobeurk pour rallier Cambrai, et rejoindre celui de nos camarades qui nous offrait le petit déjeuner. Un biscuit, un café… L’occase aussi de mettre un peu d’air dans les pneus pour ceux qui n’avaient pas trouvé le temps de s’en occuper. Et nous voilà partis pour la journée !

L’itinéraire avait été soigneusement étudié. Au programme : 90 % de départementales ! Quitte à faire l’école buissonnière, on a pris le chemin des écoliers. Cap sur Saint-Quentin, Soissons, Reims… Non sans un détour par feu le circuit de Gueux. De cette piste il ne subsiste que des vestiges, des restes particulièrement photogéniques, des tribunes et des paddocks presque en ruine, chose tragique ; mais compensée par le fait qu’ils sont couverts de sponsors qui semblent avoir été peints la semaine dernière. Et pour cause, fieu, les bénévoles d’une belle asso s’attellent depuis des années à faire en sorte que ce morceau d’histoire soit sauvegardé. Gloire à eux !

Après le déjeuner, c’est le parc naturel régional de la Montagne de Reims qui nous attendait, et la seule averse, aussi courte que violente, de la journée. C’est donc rafraîchis que nous avons enchaîné, mais la route touristique du Champagne a eu tôt fait de nous sécher. Aux portes des lacs de la forêt d’Orient, l’incident était déjà oublié. Et arrivés à la plage de Mesnil-Saint-Père on s’est offert une pause et une bière, après cette portion boisée. Ambiance vacances, pour le goûter, dépaysement, bon temps, le pied ! Et mine de rien on était plus si loin de l’arrivée.

Sur place, nous guettaient des copains aussi heureux que nous ; fatigués, sans doute, mais debout malgré tout, le sourire aux lèvres nonobstant les yeux cernés, la bière à la main, prêts à trinquer. La troupe avait besoin d’être requinquée, j’avais heureusement prévu de leur servir un petit chili épicé, une de mes spécialités. Mais également une bonne action que j’ai étonnamment payée le lendemain, en tombant dans les filets d’un gang d’affreux Mexicains… Leurs tord-boyaux exotiques ont bien failli me coller la colique !

Mais une sieste plus tard, après quelques cauchemars, restait le souvenir d’une super journée passée en bonne compagnie. Bien sûr avec les copains, les amis, mais aussi dans les paddocks et au bord de la piste, à observer bosser les mécanos concentrés, à regarder passer les pilotes affûtés, à admirer œuvrer les artistes… Un show tout feu tout flamme, dis ! Un des accrochages ayant même débouché sur un début d’incendie. Quand tu penses qu’aux Coupes Moto Légende les barbecues sont en principe interdits… Evidemment on avait amené du charbon, mais je ne t’ai rien dit.

Cette année on retente l’aventure, si je puis dire, mais ce coup-ci sans voiture balai. On roulera à la fois moins légers et moins équipés, mais pas moins exaltés ! Pour ce qui est de faire les courses sur place, maintenant on connaît : faut se jeter dans la D10 voisine qui serpente jusqu’à un supermarché. Voilà, dans deux semaines nous serons quasiment au même endroit que l’an passé : emplacement #58 de l’espace « clubs », étalés sur 400 m2. On se voit là-bas ? On ne mord pas, aussi n’hésitez pas à venir nous saluer.

A propos de Susokary :

Ch'timi né en 1978, et motard depuis le berceau qu'aura été le panier de mes vieux, j'ai commencé à rouler de mes propres roues en Honda QR 50, et chevauche aujourd'hui une Kawasaki W650 qui ne demande qu'à être customisée. Encore une "bratstyle à deux balles" ? Web monkey de métier, amateur de bière et passionné de moto, autrefois brasseur de "Chicks and beers", désormais au guidon de "Un pneu dans la tombe", j'apporte ma modeste pierre à l'édifice de quelques entreprises œuvrant dans l'univers motocycliste.

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