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Le tour du mont Blanc à Solex : résumé d'un exploit.

Le tour du mont Blanc à Solex : résumé d’un exploit.

A cheval sur un Solex poussif, Charles est parvenu à faire d’une traite le tour du mont Blanc, une prouesse que nombre d’entre nous hésiteraient à imiter, même à gros cubes…

C’est toujours un plaisir d’avoir des nouvelles de camarades dont j’ai pu vous parler dans le passé, a fortiori si ceux-ci ont un pète au casque. Vous vous souvenez de Martin ? Il y a huit ans je vous présentais son Solex « cafe-racer », et au passage son petit groupe de potes mordus du cyclomoteur à galet : les SoxRiders. A cette période, les gars s’étaient mis en tête de traverser l’Hexagone aux guidons de leurs brêlons anémiques ! Et contre toute attente, ils avaient atteint leur objectif en moins d’une semaine.

Bien que désormais géographiquement isolé, l’un d’eux, Charles, n’a rien perdu de sa passion pour les Solex, ni de son goût pour les défis extravagants. Simplement il se les inflige désormais en solo. Et c’est le dernier en date qu’on va évoquer maintenant : son tour du mont Blanc. Dit comme ça ça ne parait peut-être pas, mais comprenez qu’on aborde là une boucle de plus de 300 bornes, laquelle en implique quasi 10 de dénivelé positif cumulé. Soit une grimpette de 10 000 m ; une promenade de santé, quoi !

Avouez qu’envisager cette virée d’une traite, à califourchon sur un poumon, a quand même quelque chose de loufoque… Mais notre aminche a ses raisons ; que la raison ignore ?

« Ma première tentative, en 2019, s’était soldée par un échec. Trop confiant dans l’optimisation de la culasse, j’ai vu celle-ci se voiler comme une chips au sommet du col des Saisies. Là, j’ai pris la mesure de la difficulté de cette entreprise, pour ne pas dire de cette connerie… »

On apprend de nos erreurs. Et c’est donc avec un nouveau moteur mieux préparé qu’il s’est lancé depuis Chamonix, à l’assaut de cette revanche qui passerait par l’Italie puis la Suisse.

« A dire vrai, je n’étais pas franchement convaincu d’y arriver… Mais il faut croire que j’avais laissé mon cerveau à l’atelier ! Ainsi juché sur mon Solbar en fin de compte proche de l’origine, avec moins d’un cheval de puissance à la roue avant, j’ai pédalé, sué, crié, et même pleuré. »

Tant et si bien qu’après un peu plus de 34 heures d’efforts (et une sieste d’à peine 40 minutes au pied du col du Grand Saint-Bernard), Charles était revenu à son point de départ.

« Exténué ; mais finalement vivant. Je dois admettre que me lancer là-dedans un 14 juillet, en pleine canicule, et au milieu des autos et des motos qui n’arrêtaient pas de me doubler, ça revenait en quelque sorte à mettre un pneu dans la tombe… »

Son exploit accompli, notre aventurier au lent cours s’est fendu d’un compte-rendu à mes yeux fort intéressant, qui nous en dit plus sur son organisation en amont, et les déboires qu’il a rencontrés au fur et à mesure de son périple. Aussi je vous livrerai prochainement les détails de toutes ces étapes :

Mais c’est sans plus attendre, par contre, que je partage avec vous la sympathique vidéo qui résume le fait d’armes de notre camarade. Bon visionnage !

A propos de Susokary :

Ch'timi né en 1978, et motard depuis le berceau qu'aura été le panier de mes vieux, j'ai commencé à rouler de mes propres roues en Honda QR 50, et chevauche aujourd'hui une Kawasaki W650 qui ne demande qu'à être customisée. Encore une "bratstyle à deux balles" ? Web monkey de métier, amateur de bière et passionné de moto, autrefois brasseur de "Chicks and beers", désormais au guidon de "Un pneu dans la tombe", j'apporte ma modeste pierre à l'édifice de quelques entreprises œuvrant dans l'univers motocycliste.

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